C’est un thriller assez intrigant, porté par l’incroyable Idris Elba (qu’on a tous adoré dans THE WIRE).
On ne dit jamais assez de bien d’Idris Elba, épatant en Stringer Bell dans la série THE WIRE, léger comme il fallait dans ROCK’NROLLA, super dans 28 SEMAINES PLUS TARD etc. Et bientôt dans THOR.
L’Anglais (puisqu’il est anglais même s’il vit à Miami) gagne en charisme, le temps passant. C’est ce qui nous a attiré dans ce LEGACY, qui a mis un peu de nerf au festival de Glasgow en février dernier et compte bien agiter le prochain Tribeca. Réalisé en totale indépendance par le newcomer Thomas Ikimi (il n’a fait qu’un film jusqu’à présent) sous la houlette de Black Camel Pictures, LEGACY déroule le retour houleux de l’agent des forces spéciales Malcom Gray (Elba) chez lui, à Brooklyn, après une mission foirée en Europe de l’Est. Son moral, son mental s’étiolent doucement, mais il veut léguer son histoire…
Déjà, les affiches très Saul Bass dans l’âme intriguent, mais Thomas Ikimi a ses explications : « Hitchcock est le réalisateur dont j’ai appris le plus technniquement », déclare-t-il, « Je sais que c’était incongru d’essayer de faire un thriller un peu old-school quand BOURNE et JAMES BOND atteignent aujourd’hui les écrans. Il y a des attentes prédéfinies sur le genre désormais ». Mais LEGACY se veut psychologique avant tout et c’est ce qui le rapproche du style hitchcockien : « Il est censé divertir les gens, mais son background de terrorisme et de politique lui donne une place de choix dans la société moderne. Mais ce n’est en aucun cas un film politique ».
Le film, dont Idris Elba est également le producteur éxécutif, a été tourné en 22 jours à peine, en Écosse où Glasgow a alors été transformé en un Brooklyn de fortune. Autant vous dire que les Écossais en ont fait leurs choux gras, espérant ainsi faire de Glasgow, le plan B des productions qui n’auraient pas les budgets pour tourner aux USA.
Toujours est-il qu’au-delà de cet argument de communication, le film a été diablement bien reçu partout où il a été montré.
On vous propose donc la bande-annonce. Puis une featurette plus longue, composée d’extraits du film et d’interviews.
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On ne dit jamais assez de bien d’Idris Elba, épatant en Stringer Bell dans la série THE WIRE, léger comme il fallait dans ROCK’NROLLA, super dans 28 SEMAINES PLUS TARD etc. Et bientôt dans THOR.
et c’est ce qui le rapproche du style hitchcockien : « Il est censé divertir les gens, mais son background de terrorisme et de politique lui donne une place de choix dans la société moderne. Mais ce n’est en aucun cas un film politique ».
