James Mangold pour le biopic de Joe Namath ?
Porter la vie de la superstar du football est un vieux fantasme américain. James Mangold en ferait bien une réalité…
Il n’a toujours pas de titre officiel, mais le biopic de Joe Namath, en gestation chez Universal, est attendu comme le loup blanc aux USA. Namath est sûrement l’un de leurs plus fameux sportifs, parmi les premiers qui furent surmédiatisés dans les années 60 et 70 et « l’un des quaterbacks les plus intelligents de tous les temps » comme on le disait à l’époque où il a fait des New York Jets une équipe hors pair.
David Hollander (la série THE GUARDIAN) a déjà écrit le scénario du film et ce, juste après la grève des scénaristes en 2008, sachant que Jake Gyllenhaal était déjà le favori d’Universal Pictures pour incarner Namath.
Apparemment toujours d’accord pour apparaître dans le biopic, Jake Gyllenhaal pourrait être dirigé par James Mangold, qui serait en discussions intensives pour en prendre la réalisation, selon le site Pajiba.
Mangold, qui avait offert à Joaquin Phoenix une nomination aux Oscars pour son interprétation de Johnny Cash dans le biopic WALK THE LINE, pourrait ainsi donner à Gyllenhaal l’opportunité d’être nommé à son tour. C’est ce qu’espérerait le studio aux dernières nouvelles.
La venue du réalisateur pourrait donc donner un petit coup de pied au cul d’Universal, qui détient le projet depuis bientôt 3 ans, sans savoir quoi en faire. Le scénario serait déjà en cours de réécriture. C’est rassurant quand on sait que la major a une petite tendance à abandonner ses projets un peu risqués de CARTEL (avec Josh Brolin) à THE MASTER (de Paul Thomas Anderson). La major cherche d’abord à gagner de l’argent et effacer l’échec commercial qu’a été WOLFMAN et le semi-succès au box-office de PUBLIC ENEMIES… Considérée la popularité de Joe Namath, sa bio pourrait être un hit terrible aux USA.
Patientons cependant : James Mangold fignole actuellement son KNIGHT AND DAY. Quant à Jake Gyllenhaal, il bûche dur sur le plateau de SOURCE CODE, nouveau film de Duncan Jones.
