La Tour Sombre passe d’Abrams à Ron Howard
30-04-2010 - 08:54 -
Le père d’ALIAS a jeté l’éponge : sa boîte Bad Robot ne produira pas l’adaptation de « La Tour Sombre » de Stephen King. Ron Howard, lui, s’est jeté sur l’occasion.
![]() De g. à d. : Abrams, Lindelof, Cuse Voilà trois ans, J.J. Abrams annonçait que sa société Bad Robot avait acheté les droits d’adaptation de la série littéraire de Stephen King, « La Tour Sombre « (The Dark Tower en VO), comprenant pour le moment sept tomes (un huitième, situé entre les 4 et 5 est prévu cette année) et publié entre 1982 et 2004. Abrams prévoyait une trilogie cinéma. Ou une série télé. Damon Lindelof et Carlton Cuse, grands manitous de LOST, étaient attachés à l’adaptation. A l’époque, selon Entertainment Weekly, Stephen King, grand fan de LOST se serait dit enthousiasmé par l’idée de voir ses romans adaptés par cette équipe. Mais Lindelof, lui, avait plus ou moins tempéré l’emballement : « L’idée de m’engager sur un projet aussi énorme après six saisons de LOST est intimidant et légèrement flippant ». Avant de définitivement lâcher l’affaire fin 2009, se disant trop fan des romans pour s’occuper de l’écriture de l’adaptation. ![]() De g. à d. : Grazer, Goldsman, Howard Après des années de tâtonnement, Bad Robot a fini par jeter l’éponge et rendu les droits à King. Des droits qu’Abrams, Lindelof et Cuse auraient acheté pour la somme de 19 dollars selon la légende… Immédiatement, le tout Hollywood s’est excité. Selon Hollywood Reporter et Deadline, Imagine Entertainment (société de Ron Howard et Brian Grazer) et Weed Road (société d’Akiva Goldsman) se seraient associés pour tirer le gros lot. Plutôt rigolo quand on sait que Goldsman est producteur exécutif de FRINGE, série d’Abrams estampillée Bad Robot. Selon Hollywood Reporter, l’idée serait de faire tout d’abord un film réalisé par Howard (qu’Universal ou Warner pourrait distribuer), suivi d’une série télé. Autre son de cloche chez Deadline, qui assure de son côté qu’une trilogie de films serait prévue, écrite par Akiva Goldsman, suivie ensuite d’une série télé.
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