‘I’m Still Here’ : premier poster

04-08-2010 - 08:55 - Par

SillHerePosterBandeau

Le documentaire de Casey Affleck sur les velléités de rappeur de son beau-frère Joaquin Phoenix s’affiche. Aussi mal léché que l’acteur de TWO LOVERS.

Voilà deux ans, Joaquin Phoenix, auréolé d’une prestation exceptionnelle dans TWO LOVERS, annonçait que l’opus de James Gray serait son dernier film. La raison ? Lassé de l’acting, Phoenix désirait se lancer dans une carrière de musicien. On l’imaginait donc prendre la guitare sèche et l’harmonica, torcher un album de folk bien gras et alcoolisé, galvanisé qu’il était par sa remarquable performance dans le très moyen WALK THE LINE, biopic de Johnny Cash. Mais non. Phoenix disait vouloir faire… du rap, et prétendait même être produit par P.Diddy.

Suivirent des mois de grand n’importe quoi, entre concerts calamiteux à Las Vegas (où l’acteur tombe dans la foule, ivre mort), apparition lunaire chez David Letterman (cf plus bas) rappelant les meilleurs moments d’Andy Kaufman chez le même Letterman, et look de clochard céleste totalement déviant. Si bien que quand on a appris que Casey Affleck suivait caméra au poing son beau-frère (Casey est marié à Summer Phoenix) pour capturer sur pellicule sa reconversion, bon nombre se sont dits que le comédien confectionnait là un canular de grande envergure, une sorte de SPINAL TAP critiquant l’industrie du spectacle.

CaseyAffleck200Mais depuis, Casey Affleck s’est défendu de la chose, assurant que tout était au contraire très sérieux. Ceux ayant pu voir le documentaire, intitulé I’M STILL HERE – THE LOST YEAR OF JOAQUIN PHOENIX, prétendent même que le métrage, assez glauque (on y verrait Phoenix se taper de la coke, totalement bourré, entre deux putes), ne permettrait vraiment pas de distinguer le lard du cochon. Pour en rajouter une couche, sur le tournage, Casey Affleck aurait harcelé sexuellement une des productrices, qui l’attaque aujourd’hui en justice… I’M STILL HERE sera projeté hors compétition au prochain Festival de Venise mais ne possède aucune date de sortie en France, faute de distributeur. D’ici là, voici donc le premier poster pour le docu, qui rappelle vaguement une couverture de magazine de mode, entre un GQ dégueu et un Vogue des caniveaux.

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