Brooklyn Decker dans ‘Battleship’
La femme d’Andy Roddick tape l’incruste au cinéma.
Après avoir joué dans JUST GO WITH IT aux côtés de Jennifer Aniston (actuellement en post-production) et dans UGLY BETTY, Brooklyn Decker se fait l’un des plus gros blockbusters de l’an prochain : BATTLESHIP, adaptation libre de la ‘Bataille Navale’, le jeu de plateau Hasbro. La petite popularité de cette mannequin de « Sports Illustrated » vient surtout du fait qu’en juin, Madame a été élue « plus belle femme du monde » par Esquire et 5 millions de votants. Wahou.
Rejoignant ainsi (attention, ça annonce) Taylor Kitsch, Alexander Skarsgard et Rihanna dans un casting digne d’une série télé ou d’une couverture de Playboy, elle incarnera le « love interest » de l’officier incarné par Kitsch. Après Rosie Huntington-Whiteley dans TRANSFORMERS 3, on se demande si mannequin n’est pas la meilleure formation pour percer à Hollywood…
Pour info, la semaine dernière, Universal a bien failli enterrer le projet. En cause ? L’absence de têtes d’affiche notamment. Un problème qui ne s’arrangera pas tant que les producteurs choisiront des chanteuses, des mannequins et des stars de la télé pour former leur casting. Mais c’est le problème quand un film coûte trop cher et qu’on ne peut se payer un acteur confirmé. Car oui, deuxième raison pour laquelle Universal a voulu torpiller son blockbuster : c’est trop cher (aux environs de 200 millions de dollars). Troisième raison : Peter Berg, le réalisateur (qu’on aime bien par ici) ne peut compter que HANCOCK pour tout succès, parmi les BIENVENUE DANS LA JUNGLE et VERY BAD THINGS qui émaillent sa carrière. Quatrième raison : les films en milieu marin sont généralement synonymes de productions infernales et même si l’on suppute que beaucoup de plans seront réalisés à coup d’effets spéciaux, on suppose aussi qu’il y aura forcément un tournage en décor naturel quelque part dans le planning. WATERWORLD de Kevin Reynolds, PIRATES de Polanski ou L’ÎLE AUX PIRATES de Renny Harlin ont tous coûté des millions de dollars de trop pour des productions qui ont salement ébranlé la sanité de leurs producteurs respectifs.
Allez, bon courage.
Source : Latino Review
