Prochaine victime du live action : Pinocchio

17-09-2010 - 08:30 - Par

PinocchioBandeau

Ces dernières semaines étaient calmes en contes de fées devenant des films en prises de vues réelles. Erreur réparée par Warner.

Au printemps dernier, la grande folie hype était de signer des projets de films en prises de vues réelles adaptés de contes ou livres libres de droits. On avait ainsi MALEFICENT, CENDRILLON, BLANCHE NEIGE, TINK consacré à la Fée Clochette. Et encore, on passe sur les nouvelles versions en formes de films d’action de NOTRE DAME DE PARIS, DON QUICHOTTE et sur les différents remakes, reboots, et suites du MAGICIEN D’OZ. Une tendance lancée par le méga succès d’ALICE AU PAYS DES MERVEILLES, qui, non content d’être un film médiocre, aura en plus des séquelles irrémédiables sur le visage des blockbusters hollywoodiens sur les cinq années à venir. Après des semaines de calme sur ce front, on y retourne avec PINOCCHIO que développe Warner.

B.Fuller / D.Jinks

B.Fuller / D.Jinks

Aux commandes de ce projet, le très talentueux Bryan Fuller (créateur des séries DEAD LIKE ME et PUSHING DAISIES) au scénario, et Dan Jinks (AMERICAN BEAUTY, MILK, BIG FISH) à la production. Pour le moment, aucun réalisateur ne se voit attaché à la chose. Jinks, qui au moins ne pratique pas la langue de bois, assure au magazine Variety qu’il a été inspiré par l’ALICE de Burton et promet que son PINOCCHIO « bénéficiera d’une approche fraîche, nouvelle et divertissante ».

Le livre de Carlo Collodi, publié en 1884, a déjà inspiré le dessin animé des studios Disney, un bijou ayant saisi toute la cruauté, la mélancolie et le caractère hautement anxiogène de cette histoire. Par la suite, de très nombreuses adaptations ont suivi, notamment un musical télévisé en 1957 avec Mickey Rooney, une mini-série franco-italienne en 1972, un opus avec Martin Landau en 1996, et un film de Roberto Begnini en 2002. Au début des années 90, Francis Ford Coppola tenta en vain de réaliser sa propre version chez Warner. Mais après une mise au placard, le cinéaste tenta de l’apporter chez Columbia, ce que Warner l’empêcha de faire, menant à un retentissant procès dont Coppola sortit vanqueur. Il fut indemnisé à hauteur de 20 millions de dollars.

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