James Franco adapte Faulkner avec potentiellement Michael Shannon et Joaquin Phoenix

26-01-2011 - 10:30 - Par

Actuellement entouré d’une hype assez étourdissante, l’acteur le plus détendu du slip d’Hollywood, retourne derrière la caméra pour son premier projet d’envergure comme réalisateur, AS I LAY DYING.

Par le passé, Franco n’a pas que joué dans des comédies débiles (PINEAPPLE EXPRESS), des soap opera (GENERAL HOSPITAL), des blockbusters (la saga SPIDER-MAN) ou des drames poignants (MILK, 127 HEURES). Il a aussi réalisé maints longs métrages inconnus, divers courts métrages et autres documentaires. Un de ses courts, THE CLERK’S TALE, fut même présenté l’an passé à Cannes à la Semaine de la Critique. Mais fort d’une hype actuelle incroyable, attaché à plus de projets faisables par un seul homme, Franco en profite et va diriger cet été son projet de réalisation le plus ambitieux en date. Une adaptation du roman de William Faulkner, « Tandis que j’agonise » (As I Lay Dying en VO), publié en 1930.

R.Jenkins/P.Dano

L’acteur, présent à Sundance, a en effet assuré à MTV que AS I LAY DYING se tournerait dès cet été, après qu’il a récemment filmé des tests en Caroline du Nord, avec des acteurs qui ne finiront sans doute pas au casting. En effet, Franco assure vouloir engager rien de moins que Michael Shannon (BOARDWALK EMPIRE), avec qui il a déjà travaillé sur deux de ses réalisations (HERBERT WHITE et THE BROKEN TOWER), mais aussi Paul Dano, Richard Jenkins et Joaquin Phoenix. Les contrats de ces comédiens n’ont pas encore été signés, et leurs rôles potentiels n’ont pas été précisés.

Le roman de William Faulkner se déroule dans l’Etat du Mississippi et suit les monologues intérieurs d’une quinzaine de narrateurs, alors qu’ils transportent vers sa dernière demeure le corps sans vie de la matriarche de la famille. La légende voudrait que Faulkner a écrit le livre en à peine six semaines, lors de sessions d’écritures nocturnes. « Tandis que j’agonise » a auparavant été adapté au théâtre en France par Jean-Louis Barrault, pour la pièce intitulée « Autour d’une mère ».

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