Premier trailer pour ANONYMOUS de Roland Emmerich

07-04-2011 - 18:29 - Par

Pas une explosion. Aucun cataclysme global en vue. Mais l’Angleterre élisabéthaine en CGI pour déconstruire la vie de William Shakespeare. Le pire, c’est que ça fait envie.

« C’est une sorte de thriller historique car je vais traiter de la succession de la Reine Elizabeth, et les luttes de ceux qui veulent mettre la main sur le trône. Les Tudor d’un côté, les Cecil de l’autre, la Reine au milieu. À travers cela, on raconte comment les pièces écrites par le Comte d’Oxford ont fini par devenir celles de Shakespeare ». Voilà comment Roland Emmerich décrit son ANONYMOUS. Un p’tit film sans cataclysme ni fin du monde mais avec un casting à tomber de son siège, dont la toujours impeccable Vanessa Redgrave (Elizabeth I) et les non moins excellents Rhys Ifans (Edward de Vere) ou David Thewlis (William Cecil). Quant à Shakespeare, il est campé par Rafe Spall, qui ne devrait pas tarder à se faire un nom, lui qui a été récemment engagé sur le PROMETHEUS de Ridley Scott.

Pour le synopsis officiel, voici : « Sur fond d’Angleterre élisabéthaine , ANONYMOUS revisite un mystère qui a intrigué pendant des siècles les académies de tous bords et de brillants esprits tels que Mark Twain, Charles Dickens, Henry James ou Sigmund Freud : qui est l’auteur des pièces que l’on attribue à William Shakespeare ? Les experts ont débattu, des livres ont été écrits, et des professeurs ont consacré leurs vies à défendre ou nier des théories entourant la propriété intellectuelle des œuvres majeures de la littérature anglaise. ANONYMOUS donne une réponse probable, en se concentrant sur une époque où les intrigues politiques, les romances interdites à la Cour de la Reine, et les complots de nobles avares de pouvoir, lorgnant sur le trône, étaient révélés au grand jour : sur les planches de Londres. »

Ci-dessous, le premier trailer, qui, disons-le sans ironie, fait pas mal envie. Illustré par le « Everything In Its Right Place » de Radiohead (excusez du peu), il délivre son lot d’images fortes et d’ambiance feutrée paranoïaque. Vraiment intrigant. D’autant que Roland Emmerich apporte ici son expertise en termes de SFX pour une reconstitution de Londres somme toute impressionnante. Vraiment intrigant donc. Le père d’opus aussi oubliables que LE JOUR D’APRÈS ou 2012 (pour ne citer qu’eux) va-t-il enfin se débrider et pondre un véritable bon film ? Qui ne soit pas qu’un plaisir coupable du samedi soir ? On croise les doigts. Sortie chez nous le 16 novembre prochain.

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