Jesse Eisenberg dans THE TERRORIST SEARCH ENGINE ?

Le producteur de THE SOCIAL NETWORK, le très puissant Scott Rudin, souhaiterait retrouver Jesse Eisenberg pour l’histoire vraie d’un internaute aimant à témoigner contre les terroristes.

On l’appelle le « Doogie Howser du terrorisme », en référence au célèbre Dr Doogie de la série éponyme. Evan Kohlmann, petit génie de 31 ans, a en décembre dernier fait l’objet d’un article dans le New York Magazine, écrit par Wesley Yang. Un reportage aujourd’hui acheté par le producteur Scott Rudin dans l’optique d’en faire un film. Et comme Rudin a de la suite dans les idées, il aimerait confier le rôle de Kohlmann, personnage assez polémique et trouble, à Jesse Eisenberg. L’acteur qui avait déjà fait de Mark Zuckerberg, autre homme polémique, un des plus beaux héros de cinéma de ces dernières années dans THE SOCIAL NETWORK, produit par Rudin.

Le projet s’intitulerait pour le moment THE TERRORIST SEARCH ENGINE (Le moteur de recherche à terroriste), comme l’article de Yang, mais ne dispose pour le moment ni de scénariste, ni de réalisateur. L’implication d’Eisenberg dépendrait évidemment du script, et l’on peut imaginer que le projet, encore à un stade embryonnaire, ne verra pas le jour de sitôt.

Dans l’article du New York Magazine (que vous pouvez lire en cliquant sur ce lien), Wesley Yang rappelle le parcours de Evan Kohlmann, expert anti-terroriste, qui, alors qu’il n’avait que 23 ans, a aidé le FBI à condamner 23 personnes accusées de terrorisme en témoignant contre elles. C’est que Kohlmann, surfeur fou, passe son temps sur le Net, à détecter diverses activités de djihadistes essayant de recruter de nouveaux soldats via le web. Une expertise qui suscite de nombreux doutes, Kohlmann étant même accusé d’être le bras armé des autorités américaines cherchant à obtenir un verdict défavorable envers des terroristes présumés. On imagine le potentiel cinématographique du bonhomme. Reste juste à trouver le scénariste et le réalisateurs parfaits pour cette histoire. On pense forcément à Aaron Sorkin et David Fincher. Quitte à ne pas avoir d’imagination, autant qu’Hollywood utilise des recettes délectables.

Source : Vulture