José Padilha s’exprime sur le remake de ROBOCOP

22-09-2011 - 10:00 - Par

Le réalisateur brésilien de TROPA DE ELITE a été engagé pour nous re-conter l’histoire du flic robotique qu’avait rendu célèbre Paul Verhoeven dans les 80’s. Il en dit plus sur ses intentions.

On le connaît surtout pour TROPA DE ELITE (Lion d’Or à Berlin en 2008) et TROPA DE ELITE 2 (qui représentera le Brésil aux prochains Oscars). Mais bientôt, José Padilha sera surtout connu des geeks pour être celui chargé de ressusciter l’officier Alex J. Murphy, alias ROBOCOP. Une tâche hautement risquée, tant le film original signé Paul Verhoeven fut l’un des monolithes des années 80. Et ça tombe bien, puisque Padilha vient de s’exprimer auprès du site Film 1 sur le sujet et assure ne pas chercher à entrer en concurrence avec le film originel.

« J’aime le ton politique acéré de ROBOCOP, et je pense qu’un film tel que celui-là est hautement nécessaire de nos jours. Mais je ne vais pas refaire ce qu’a fait Paul Verhoeven. En fait, je vais essayer de traiter de sujets qui ont été passés sous silence par le film original, et qui ont trait avec la transformation d’un homme en robot. Quelle est la différence entre les humains et les robots ? Qu’est-ce que le libre arbitre ? Qu’est-ce que cela signifie de le perdre ? Voilà les thèmes dont je souhaite parler. » Une déclaration plutôt intéressante, signifiant que Padilha n’arrive pas à Hollywood juste pour faire le mariole et se faire une place au soleil, mais avec une véritable envie d’être un auteur.

« J’essaie de faire les films que j’aime, et qui parlent de problèmes sociaux. Je vais continuer à le faire, peu importe où je travaille. Si je peux développer de tels films à Hollywood, très bien. Si je ne peux pas, alors je ne le ferai pas. C’est aussi simple que ça ! », explique ainsi Padilha. On peut donc imaginer que si la production du remake de ROBOCOP ne lui laisse pas l’occasion de s’exprimer et de donner au film la profondeur politique et sociale qu’il souhaite, Padilha tournera les talons. On aime l’attitude…

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