Et un autre reboot de ZORRO, un !

On avait déjà parlé en ces pages de ZORRO REBORN, projet de relecture futuriste du héros, mais un autre projet se monte, cette fois plus classique. Hourra. Ou pas.

Ces dernières années, on avait eu le très divertissant LE MASQUE DE ZORRO (1998) et le moins divertissant (pour rester poli) LA LÉGENDE DE ZORRO (2005), tous les deux avec Antonio Banderas. Mais il fallait bien qu’Hollywood déterre le justicier masqué. Car oui, il est libre de droits. L’aubaine. Alors après la Fox, qui a lancé voilà quelques mois ZORRO REBORN, relecture futuriste du personnage, où il sera un vigilante post-apocalyptique ( !), c’est au tour de Sony de se jeter sur le Renard Noir. Ou plutôt se rejeter puisque la major était à l’origine des deux films avec Banderas.

Contrairement à ZORRO REBORN, ce nouveau ZORRO sera plus classique puisque selon Deadline, les scénaristes Matthew Federman et Stephen Scaia (les séries JERICHO ou HUMAN TARGET) ont été chargés d’écrire une « origin story », adaptée du roman de Isabel Allende publié en 2005. Un bouquin qui dans nos contrées, a été déjà adapté, mais en comédie musicale… On ne commentera pas, pour ne pas déraper.

Et voici donc le pitch officiel du roman, tel que livré par l’éditeur français, Le Livre de Poche : « Qui est Diego de la Vega, alias Zorro, le justicier masqué que nous connaissons tous ? Isabel Allende, avec l’humour qui la caractérise, nous emmène dans les coulisses de la légende. Né dans le sud de la Californie à la fin du XVIIIe siècle, Diego de la Vega est l’enfant de deux mondes. Son père, un gentilhomme espagnol, et sa ravissante mère à moitié indienne façonnent sa double personnalité. Formé au maniement de l’épée et initié aux rites de sa tribu, il embarque à quinze ans pour Barcelone où le maître d’armes Manuel Escalante parfait son éducation. Avec à ses côtés le fidèle Bernardo, Zorro retourne en Californie pour combattre les injustices. » Zorro, mi-espagnol, mi-indien ? Mais refilez le rôle à Johnny Depp bon sang ! Ça lui donnera une autre occasion de « prendre un cachet ridiculement élevé, pour ses enfants », comme il l’a récemment déclaré.