Pete Travis viré de la postproduction de DREDD ?

08-10-2011 - 10:43 - Par

C’est ce que statue la presse américaine aujourd’hui : le réalisateur du remake de JUDGE DREDD aurait été évincé du montage.


Le LA Times vient de révéler l’impensable. Alors que DREDD, reboot du film de 1995 avec Sylvester Stallone, JUDGE DREDD, est en postproduction, de profonds conflits créatifs entre Pete Travis, réalisateur, et la production gangrèneraient actuellement toute la fin de sa confection. Si bien que l’Anglais, déjà aux commandes des films OMAGH ou ANGLES D’ATTAQUE, ne serait même plus impliqué dans la phase de montage. Ce sont trois sources proches de l’équipe qui l’ont avoué sous couvert d’anonymat, après qu’on leur a demandé de ne pas parler à la presse…

Persona non grata dans les locaux, Pete Travis a dû laisser sa place à Alex Garland, scénariste et producteur de DREDD. Nous aimons beaucoup Alex Garland, le trouvons en tous points talentueux – qu’il soit écrivain (LA PLAGE) ou scénariste (28 JOURS PLUS TARD, SUNSHINE…) – mais force est de constater que le bonhomme a zéro expérience en tant que réalisateur ou monteur. Pourtant, ce dernier voudrait être crédité comme co-réalisateur du film, selon les sources. Mais pour cela, il devra se battre avec la Directors Guild of Great Britain, car les contrats respectifs de Pete Travis et Alex Garland ne permettent pas ce genre de pirouettes de dernière minute.

Alex Garland

Selon le LA Times, il y aurait la possibilité que Garland dirige certains reshoots et soit alors à-même de briguer le statut de co-metteur en scène. Une source tierce a tout de même voulu nuancer le clash et affirme que Pete Travis n’a pas été totalement évincé du montage puisqu’il suivrait le déroulement des opérations de chez lui, via internet. Même si c’est le cas, on voit mal ce qui empêcherait Travis de mettre les pieds dans le studio, à part un énorme différend avec la production.

Les représentants de Pete Travis, comme ceux d’Alex Garland ou ceux de Lionsgate (distributeur du film aux USA) n’ont pas désiré répondre à l’article du LA Times. Qui ne dit mot…

Le LA Times rappelle à bon escient que ce genre de bataille rangée a pourri les postproductions de deux blockbusters récemment. D’abord GI JOE, dont la phase finale n’aurait pas été supervisée par Stephen Sommers après que Paramount aurait exprimé son désaccord sur ses choix artistiques. Et PRINCE OF PERSIA, dont le réalisateur Mike Newell aurait été convié à ne pas participer au montage pendant plusieurs semaines par Jerry Bruckheimer.

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