Le MEMPHIS de Paul Greengrass avance

24-11-2011 - 08:05 - Par

Le projet, abandonné par Universal, pourrait trouver un second souffle grâce à une nouvelle boîte de production.


C’est en avril dernier qu’Universal arrêtait le développement de MEMPHIS, film sur les derniers jours de Martin Luther King que préparait le réalisateur Paul Greengrass comme le successeur du décevant (financièrement) GREEN ZONE.
Les rumeurs les plus insistantes disaient que la famille du leader activiste n’était pas ravie de voir débarquer le film, plutôt polémique sur la personnalité de MLK, tout comme elle était furax contre le SELMA de Lee Daniels (sur le même thème). Universal aurait été effrayée par le manque de soutien de la famille King, laissant Greengrass se débrouiller tout seul avec son scénario et son producteur, le brillant Scott Rudin (THE SOCIAL NETWORK).

Depuis, le cinéaste anglais était parti vers d’autres horizons, s’intéressant à divers projets tels que THE DEEP BLUE GOODBYE adapté du premier tome d’une série de romans de John D. McDonald auquel Leonardo DiCaprio était attaché. Puis, il y avait aussi MAERSK ALABAMA, adaptation de « A Captain’s Duty », mémoires publiées en 2010 de Richard Phillips, ancien prisonnier de pirates somaliens. Et encore THE FEAR INDEX, adapté du roman éponyme de Robert Harris. On ne compte pas RUSH, le film sur la rivalité entre Nikki Loda et James Hunt, revenu au final à Ron Howard. Et puis, le dernier projet en date sur lequel Paul Greengrass a jeté son dévolu, c’était une série de la Fox, centrée sur la CIA, qui n’avait pas encore de titre…

Bref, MEMPHIS semblait vraiment être le cadet de ses soucis et Greengrass cherchait probablement à laisser couler de l’eau sous les ponts avant de s’y remettre. Mais les choses peuvent changer rapidement dans cette industrie car on apprend aujourd’hui de Variety qu’une boîte de production s’intéresse de près à MEMPHIS : Icon U.K. Group. Son tout nouveau président Aviv Giladi se serait entiché du projet au point de vouloir lui offrir une seconde chance. Rien ne dit que cette compagnie (qui a produit notamment le CORIOLANUS de Ralph Fiennes) aura les reins suffisamment solides pour financer ce film relativement ambitieux, ni même pour résister aux pressions. Si pressions il y a, évidemment.

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