Nicolas Winding Refn en négo avec DreamWorks pour BUTTON MAN

01-06-2012 - 09:46 - Par

Ou l’adaptation d’un roman graphique éponyme à haute teneur en flingues et en violence. Ça commence à faire beaucoup de projets, Nicolas…

Nicolas Winding Refn va-t-il se transformer en Tarantino ou Guillermo Del Toro danois ? À savoir en cinéaste accumulant les envies et projets sans être capable d’en réaliser le dixième ? On en a un peu peur, mais comme on aime le bonhomme depuis ses débuts, on continue de se passionner pour ce qu’il pourrait nous offrir dans les années à venir.

Refn bosse actuellement sur la postproduction de ONLY GOD FORGIVES, son western thaï avec Ryan Gosling (dont nous avons vu cinq minutes exceptionnelles à Cannes), et laissait entendre ces derniers mois qu’il avait déjà trouvé les financements pour le projet suivant, le thriller d’horreur à haute teneur sexuelle, I WALK WITH THE DEAD, dans lequel Carey Mulligan tiendra la vedette. Il bosse également sur L’ÂGE DE CRISTAL, remake du film éponyme, chez Warner, avec Ryan Gosling dans le rôle principal. Mais Refn nous disait en février dernier qu’il attendait toujours un script digne de ce nom…

Alors pourquoi ne pas intercaler un autre film dans cet agenda déjà chargé ? Selon Deadline, Refn serait actuellement en négociations avec DreamWorks pour diriger BUTTON MAN, adaptation du roman graphique « Button Man : The Killing Game » de Arthur Ranson et John Wagner. Un projet développé par la major depuis près de cinq ans, avec Michael De Luca (LE STRATÈGE) à la production, et divers scénaristes à la barre (successivement Hillary Seitz de L’ŒIL DU MAL et Barry Levy d’ANGLES D’ATTAQUE). En 2009, la rumeur voulait que Leonardo DiCaprio envisage d’en tenir le rôle principal. Le pitch suit Harry Exton, un tueur à gages à qui l’on offre une fortune pour participer à un jeu mortel organisé par des milliardaires mourant d’ennui. La règle du jeu est simple : des tueurs à gages s’affrontent jusqu’à la mort. Lorsqu’il souhaite abandonner le jeu, Harry comprend qu’il devra tuer les milliardaires pour s’en sortir… Un synopsis qui rappelle donc la série B THE TOURNAMENT de Scott Mann avec Robert Carlyle.

Sachant que Refn n’est qu’en négo et que son contrat est loin d’être signé, on ne s’emballera pas trop vite. On serait toutefois intéressé de voir le cinéaste se charger d’un pitch si basique, pour l’infuser dans son esthétisme si particulier. Surtout si Ryan Gosling ou Mads Mikkelsen, ses acteurs fétiches, campaient Harry Exton. On se prend donc à rêver : Refn + Gosling ou Refn + Mikkelsen, dans un film ultra violent produit par le studio de Spielberg, et distribué par Disney ? La bonne blague.

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