Une suite à JACK REACHER ? Pas si vite…
Les résultats au box-office sont, pour le moment, insuffisants.
« Quand j’ai accepté JACK REACHER, je connaissais son potentiel de franchise. (…) Je ferais un JACK REACHER 2 dans la minute. S’ils m’appellent, j’accepte tout de suite. » Voilà ce que nous disait Christopher McQuarrie lors de la promo de JACK REACHER. Mais il y a un hic. Pour le moment, la perspective d’une franchise ainsi que l’existence d’un JACK REACHER 2 sont compromises par les mauvais résultats au box-office de l’opus sorti en décembre dernier. Malgré son bon score en France (plus d’1,2 million d’entrées), son résultat mondial est insuffisant pour Paramount : il a gagné 70 millions de dollars sur le territoire américain, 80 dans le reste du monde. Décevant pour un thriller avec Tom Cruise… Le Hollywood Reporter explique qu’il y aurait ainsi deux conditions pour qu’une suite voie le jour.
La première, que le film cartonne en Asie. En effet, JACK REACHER n’est pas encore sorti sur des marchés porteurs, tels que le Japon, la Corée du Sud et la Chine. S’il parvient à atteindre, grâce à ces trois territoires, la recette de 250 millions de dollars, alors Paramount et Skydance (la boîte de David Ellison qui a permis au film de se faire) considèreront la possibilité de produite ce JACK REACHER 2.
Deuxième condition, que Tom Cruise ne fasse pas exploser le budget de cette éventuelle suite en exigeant un cachet indécent. Le but des producteurs serait de rester dans la fourchette du premier opus, c’est à dire 60 millions de dollars.
Bien sûr, certains analystes imputent le semi-échec du film au désamour des Américains pour Tom Cruise qui, hormis l’énorme carton de MISSION : IMPOSSIBLE – PROTOCOLE FANTÔME, peine réellement à convaincre au box-office US (voir NIGHT AND DAY ou ROCK FOREVER). Mais aussi aux cartons de DJANGO UNCHAINED et des MISÉRABLES, sortis quasiment en même temps (JACK REACHER est sorti le 21 décembre, DJANGO UNCHAINED et LES MISÉRABLES le 25). On pourrait aussi attribuer ce score en demi-teinte à un bouche à oreille moyen, mais il n’y a eu aucune étude de faite sur ce cas éventuel. Affaire à suivre.
