Gru et ses minions sont de retour dans un nouvel épisode à l’image du premier : loufoque, sympathique mais un poil paresseux.
À la fin de MOI, MOCHE ET MÉCHANT, premier volet de cette néo-saga, on avait quitté Gru en bon chef de famille recomposée. Lui qui avait décidé de voler la lune s’était surtout découvert un cœur et des talents de père auprès de trois orphelines débrouillardes. Fini les plans diaboliques pour conquérir le monde, Gru ne veut plus être le vilain de service. Ça tombe bien : quand s’ouvre ce nouveau volet, la ligue officielle anti-méchants a besoin de lui pour sauver la planète. Émissaire, Lucy Wilde est chargée de le convaincre de partir à la recherche d’un mystérieux sérum disparu. Agent secret malgré lui, Gru se retrouve à jouer les héros, aidé dans sa mission par une Lucy aussi dingue qu’imprévisible. Mais il n’en oublie pas pour autant son rôle de papa. Et quand son adolescente de fille tombe amoureuse du fils du principal suspect, tout le monde s’embarque dans une folle aventure avec, qui sait, peut-être l’amour en bout de course. Mais que serait MOI, MOCHE ET MÉCHANT sans les minions ? Ces improbables créatures jaunes, maladroites et hilarantes, avaient fait le sel du premier épisode. Les créateurs ont retenu la leçon et ont dopé ce second volet aux délires de ces petits personnages. Intervenant à tout bout de champ pour des gags burlesques improbables souvent réussis, ils se retrouvent même au cœur de l’intrigue dans la seconde partie du film. Pour autant, on dirait volontiers que « trop de minions tue le minion » tant on finit par légèrement se lasser de ces petites bestioles. C’est hélas tout le problème de cette suite. S’ouvrant sur un pastiche plutôt réussi de film d’espionnage, le film séduit vraiment dans sa première moitié. Mais si le nouveau personnage féminin reste convaincant, le grand méchant est un peu en dessous du niveau général. S’ensuit une seconde partie en pilote automatique qui replace le film sur des rails plus convenus. Dommage car MOI, MOCHE ET MÉCHANT 2 possède par moment un goût prononcé pour le joyeux bazar et le délire régressif vraiment charmant. Gru ferait bien de prendre exemple sur cette poule qui le pourchasse pendant tout le film et revenir ainsi un peu plus féroce pour son 3e éventuel épisode.
De Pierre Coffin et Chris Renaud. Avec les voix de Steve Carell, Kristen Wiig, Miranda Cosgrove. France / États-Unis. 1h38. Sortie le 26 juin
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