Nouveau projet pour Sofia Coppola

Elle va adapter le bouquin « Fairyland » d’Alysia Abbott en scénario, mais n’est pas officiellement attachée à la réalisation du film… Pour le moment.

« Après la mort de son épouse dans un accident de voiture, l’auteur bisexuel et activiste Steve Abbott emménage à San Francisco avec sa fille de deux ans. Là, ils découvrent une ville en pleine révolution, où les gays tentent de vivre librement et où peu d’entre eux élèvent un enfant. Steve se plonge dans la vie culturelle de San Francisco, il emmène sa fille Alysia à de folles fêtes, la pousse sur scène pour des lectures de poésie, et lui présente tout un monde d’artistes, de penseurs et d’écrivains. Alysia et son père vivent comme des nomades, allant d’appartement en appartement. Alysia voit son père comme un partenaire de jeu pouvant transformer l’ordinaire en magie, mais alors qu’elle grandit, elle souhaite plus que tout s’intégrer, trouver sa place. Or, le monde est hostile à la différence. Durant son adolescence, les amis de Steve – qui sont devenus les siens – contractent le SIDA, qui ravage leur communauté. Et alors qu’Alysia étudie à New York puis en France, son père lui apprend qu’il est temps de rentrer : lui aussi est malade du SIDA. Alysia doit choisir entre prendre soin de son père, ou continuer à embrasser son indépendance. Une indépendance pour laquelle elle s’est battue. »

Tel est le pitch des Mémoires d’Alysia Abbott, intitulées « Fairyland : A Memoir of My Father ». Un livre dont les droits viennent d’être achetés par la société de Francis Ford Coppola, American Zoetrope. Et pour écrire le scénario de l’adaptation cinématographique, Papa Coppola a choisi sa fille, Sofia Coppola, qui assurera cette tâche avec Andrew Durham. S’il voit le jour, FAIRYLAND devrait être produit par Sofia et par son frère Roman. Pour le moment, aucun autre détail n’a été fourni, et Sofia Coppola n’a pas été annoncée comme réalisatrice du projet. Mais comme le soulignent nos confrères de The Playlist, la demoiselle n’a jamais écrit de scénario qu’elle n’a pas ensuite mis en image elle-même. Certes, il y a un début à tout. Mais force est de constater que les Mémoires d’Abbott renferment nombre de thèmes chers à la cinéaste, dont le passage douloureux à l’âge adulte. À suivre, donc.