Cannes 2015 : les prix « annexes »

24-05-2015 - 13:41 - Par

Intéressons-nous à la Queer Palm, au Palm Dog Award, au Cannes Soundtrack Award, au Prix du Jury Œcuménique et au Prix François Chalais.

Après avoir couronné par le passé PRIDE, L’INCONNU DU LAC, LAURENCE ANYWAYS ou BEAUTY, la Queer Palm revient pour l’édition 2015 et le jury présidé par Desiree Akhavan a donc récompensé CAROL de Todd Haynes, présenté en sélection officielle et en compétition. Rappelons que la Queer Palm célèbre chaque année un film présenté à Cannes (toutes sections confondues) se distinguant par son traitement des questions lesbiennes, gays, bi ou trans (LGBT). CAROL, qui chronique la passion entre deux femmes (Cate Blanchett et Rooney Mara) durant les années 50, a été un des favoris de la presse internationale durant le Festival.

On passe à un tout autre univers, celui de la Palm Dog, qui met à l’honneur un acteur canidé ayant particulièrement marqué les esprits durant le Festival. L’an passé, le jury avait évidemment couronné les deux interprètes de Hagen dans le sublime WHITE GOD. Cette année, la compétition était bien plus serrée et compliquée. Si certains se sont demandés si le jury donnerait le prix au pitbull meurtrier de GREEN ROOM, c’est au final Lucky, maltipoo (mi-bichon mi-caniche) vu dans LES MILLE ET UNE NUITS de Miguel Gomes qui est distingué. Au palmarès, il est suivi par au border-collie aperçu dans THE LOBSTER.

Du côté du Cannes Soundtrack Award attribué par un jury de journalistes et qui récompense la musique d’un film de compétition officielle, THE ASSASSIN, composé par Lim Giong, succède à MAPS TO THE STARS et au score de Howard Shore.

Le jury œcuménique, qui chaque année célèbre un film pour ses « qualités humaines touchant à la dimension spirituelle de l’existence », a quant à lui élu MIA MADRE de Nanni Moretti « pour sa maîtrise et son exploration fine et élégante, imprégnée d’humour, de thèmes essentiels dont les différents deuils auxquels la vie nous confronte ». LA LOI DU MARCHÉ de Stéphane Brizé et TAKLUB de Brillante Mendoza ont reçu chacun une mention spéciale.

Enfin, le Prix François Chalais, dont le jury était présidé par Yves Boisset, couronne à l’unanimité LE FILS DE SAUL de Lászlo Nemes qui « exprime à la fois une vision radicale du cinéma par ses partis pris de mise en scène et une vision singulièrement humaniste d’une barbarie encore terriblement actuelle ». LE FILS DE SAUL succède à TIMBUKTU.

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