CEFF 2017 : THE STRANGE ONES

11-06-2017 - 13:23 - Par

CEFF 2017 : THE STRANGE ONES

Infos et questions au réalisateur… Tout sur les films de la compétition indépendante américaine du Champs-Elysées Film Festival 2017.

 

C’est quoi ?
De mystérieux événements entourent les voyages de deux frères alors qu’ils cheminent dans un paysage américain isolé. En apparence tout a l’air normal, mais ce qui avait l’air de simples vacances laisse bientôt place à un sombre tissu de secrets.

 

Questions aux réalisateurs Lauren Wolkstein et Christopher Radcliff

Que signifie être indépendant pour vous ?
Le « cinéma indépendant » est un terme si large qu’il englobe des films faits pour très peu d’argent comme des films faits pour des millions. C’est difficile de le définir vraiment. Mais nous croyons que le cinéma indépendant permet à des cinéastes d’être audacieux et d’exprimer leurs instincts artistiques personnels.

Pensez-vous que le cinéma indépendant vit une période excitante ?
Pour nous ne savons quelle raison, nous ressentons plus d’anxiété que d’excitation vis-à-vis du cinéma indépendant. Mais ce qui est particulièrement excitant, c’est d’imaginer ce que le futur réserve.

Quel est votre film français préféré ?
Lauren : SANS TOIT NI LOI, réalisé par Agnes Varda. Agnès Varda a pris le parti d’une approche très audacieuse pour raconter son histoire, en mixant les formes et les styles afin de créer un portrait complet d’un être humain qui était invisible aux yeux du monde, une étrangère de tous, même d’elle-même.
Chris : LE DIABLE PROBABLEMENT de Robert Bresson. À la base, je l’ai regardé juste parce que je trouvais le titre vraiment cool. Et la première fois que j’ai vu le film, je ne l’ai pas particulièrement aimé. Mais je l’ai revu et je l’ai trouvé si brillant, si déprimant – si profondément et insondablement triste.

Quel est votre film américain préféré ?
C’est difficile de n’en citer qu’un. Celui dont nous parlions souvent lorsque nous tournions THE STRANGE ONES, c’était SHINING de Stanley Kubrick (pour son élégance et sa tension et son trauma qui ne cessent de grandir), TROIS FEMMES de Robert Altman (pour la manière dont il mélange une logique onirique et la réalité) et PARIS, TEXAS de Wim Wenders (pour ses qualités d’errances).

 

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