Première image de ‘127 Hours’

Dans le prochain opus de Danny Boyle, James Franco se coupe un bras. Littéralement.

Si SLUMDOG MILLIONAIRE a permis à Danny Boyle de gagner un Oscar et de devenir un des cinéastes les plus acclamés au monde, cela fait pas mal d’années que l’on milite pour qu’il soit enfin reconnu à sa juste valeur. Certes, on aurait préféré que le monde se pâme devant son gigantesque SUNSHINE, mais qu’il accède à la Liste A pour un opus n’étant pas son meilleur ne nous a même pas dérangés. Surtout que Boyle passe déjà à autre chose, et le tout s’avère très alléchant. 127 HOURS contera en effet la véritable histoire d’Aron Ralston. Un alpiniste qui, en 2003, à l’âge de 28 ans, se lance dans une randonnée en solitaire dans les montagnes de l’Utah, et subit les assauts de la nature. Un rocher se détacha, bloquant son bras contre une paroi montagneuse. Afin de ne pas mourir, personne n’étant au courant de sa randonnée, il décida, après six jours et cinq nuits à boire son urine, de… se couper le bras. Avec un canif. 44 minutes de torture pour survivre.

Envisagé par Boyle comme « un film d’action dans lequel le héros ne peut bouger », 127 HOURS mettra en scène James Franco dans le rôle du jeune alpiniste. Originalité du projet : deux chefs opérateurs ont été embauchés, Anthony Dod Mantle (ANTICHRIST, SLUMDOG MILLIONAIRE, 28 JOURS PLUS TARD) et Enrique Chediak (28 SEMAINES PLUS TARD). Le but de la manœuvre ? « Le film n’ayant que peu de personnages, nous avons eu l’idée d’engager deux chef op, l’un d’Europe du Nord, l’autre d’Amérique du Sud. Chacun apportera une touche personnelle et différente. Comme dans un long-métrage conventionnel, il y aura un personnage comique et un vilain ». Soit deux façons de filmer pour retranscrire les sentiments et pensées contradictoires assaillant Ralston. « 127 HOURS sera sur l’obsession, pour les spectateurs obsessionnels » assure Danny Boyle. « A la fin, vous aurez envie qu’il se coupe le bras ». Soit un projet hautement risqué, avec peu de dialogues, contemplatif, consacré à « ce qui nous relie tous ». Qui aurait eu cette audace après un succès à 377 millions de dollars et 8 Oscars ?

Ci-dessous, la première photo du film et une autre du tournage, révélées en exclusivité par Entertainment Weekly. Sortie du film en France encore non datée.