Ronald Reagan, le biopic

08-09-2010 - 08:30 - Par

ReaganBandeau

C’était quasiment inévitable : le mauvais acteur de western devenu 40ème Président des Etats-Unis continuera de traîner ses guêtres dans un film biographique.

TheReagansEn 2003, la chaîne américaine Showtime créait la polémique en diffusant la mini-série THE REAGANS, qui observait le destin de Ronald Reagan de façon très acide, et ce, moins d’un an avant la mort de l’ex-président. Une mini-série accusée de partialité, James Brolin, qui campait Reagan, étant un démocrate fervent. Sept ans plus tard, rebelote. En effet, le Hollywood Reporter révèle qu’un film biographique au budget de 30 millions de dollars est actuellement en développement, avec pour titre, REAGAN. Un opus inspiré des deux biographies écrites par Paul Kengor, « The Crusader » et « God and Ronald Reagan », bien plus complaisantes à l’égard de l’homme politique. Le script a été écrit par Jonas McCord (producteur de DEMANDE À LA POUSSIÈRE).

La production, elle, sera assurée par Ralph Winter (X-MEN, LES QUATRE FANTASTIQUES) et Mark Joseph (RAY, LA PASSION DU CHRIST). Ce dernier s’est d’ores et déjà désolidarisé de THE REAGANS, qualifiant la mini-série d’ « insultante et condescendante » à l’encontre d’un homme très populaire et « des milliers d’Américains ayant fait dix heures de queue pour avoir le privilège de passer devant son cercueil ». En effet, en 2005, un an après son décès, Reagan était élu l’homme le plus populaire des USA, toutes catégories confondues.

Le récit de REAGAN devrait débuter en 1981 lors de la tentative d’assassinat du président par John Warnock Hinckley Jr, deux mois à peine après son investiture. L’histoire usera ensuite de flashbacks et de flashforwards pour conter le parcours atypique de Reagan, passé de fils d’alcoolique et de catholiques fervents à acteur médiocre dans des westerns oubliés puis à Président très populaire et très libéral de la première puissance mondiale. Un chef d’Etat souvent vu comme celui ayant précipité la chute du bloc communiste, qu’il a combattu à coups de discours offensifs (allant jusqu’à exhorter Gorbatchev à faire tomber le rideau de fer) et de course à l’armement.

Pour le moment, aucun réalisateur ou acteur n’a été engagé, les producteurs mettant la dernière main au financement.

Pub
 
 

Les commentaires sont fermés.