Ron Howard et Jodie Foster veulent des Oscars. Encore.

Le cinéaste ambitionne d’adapter le livre témoignage « Voyage au-delà de mon cerveau » avec Jodie Foster en vedette.

Alors qu’il met la dernière main à sa comédie THE DILEMMA et qu’il prépare l’adaptation au ciné et à la télé de la saga littéraire de Stephen King THE DARK TOWER (dont il doit réaliser au moins le premier film et la première saison !), Ron Howard s’est engagé auprès de Sony pour adapter au cinéma « Voyage au-delà de mon cerveau » (« My Stroke of Insight » en VO), écrit par la neuro-anatomiste Jill Bolte Taylor. Un opus écrit par Semi Chellas (la série ELEVENTH HOUR) que le cinéaste produirait via sa société Imagine et pour lequel il souhaiterai engager Jodie Foster dans le rôle principal, celui de Bolte Taylor (qui, elle, sera productrice exécutive). La comédienne ne serait toutefois pas encore attachée au projet. On imagine toutefois les étincelles que pourrait provoquer l’association de Howard et Foster, chouchous des Oscars par le passé, pour un projet comme MY STROKE OF INSIGHT.

En effet, le livre, autobiographie de Jill Bolte Taylor, fait partie de ces best sellers propices à remuer l’Académie. Jugeons plutôt, sur la foi du pitch officiel du bouquin, fourni par l’éditeur français : en 1996, « à l’âge de trente-sept ans, la neuro-anatomiste Jill Bolte Taylor se réveille un matin avec une douleur aiguë à l’intérieur du crâne. Elle est victime d’un grave accident vasculaire cérébral. Une hémorragie s’est déclarée dans son hémisphère gauche. Lorsqu’elle se réveille muette et paralysée sur son lit d’hôpital, une étrange euphorie l’habite. Les limites de son corps semblent s’être dissoutes. Seul son hémisphère droit fonctionne, la plongeant dans un état quasi mystique. Après huit ans de rééducation durant lesquelles il lui a fallu réapprendre à parler, à lire et à bouger, elle est entièrement guérie. Dans « Voyage au-delà de mon cerveau », le Dr Jill Bolte Taylor nous livre un formidable message : notre cerveau possède une plasticité exceptionnelle et, en son coeur, réside une  » paix éternelle  » à laquelle nous pouvons tous avoir accès ». Si ce n’est pas un pitch à statuettes, on n’y comprend plus rien, d’autant que Jill Bolte Taylor s’avère ultra-réputée outre-Atlantique, le magazine Time l’ayant nommée en 2008 dans les cent personnalités ayant le plus apporté au monde. On se demande juste quand Howard parviendra à caler le tournage dans son agenda très chargé.

Source : Deadline