Nicolas Chartier a un gros problème

04-03-2010 - 11:11 - Par

BANDEAUHURTLOCKERCHARTIER

Le producteur de DÉMINEURS, banni de la cérémonie des Oscars fait encore parler de lui dans le cadre du procès intenté contre le film.


(de g. à d.) Chartier, Bigelow, Boal

(de g. à d.) Chartier, Bigelow, Boal

En décembre dernier, l’un des avocats du sergent Jeffrey Sarver, Todd Weglarz, envoyait un mail à Nicolas Chartier pour lui faire part des allégations de son client envers le film, qui s’inspirerait entièrement de son expérience en Irak. « Cher Mr Chartier, Veuillez trouver ci-joint une lettre concernant le Sergent Jeffrey Sarver /« Will James » (Will James étant le rôle tenu par Jeremy Renner, ndlr). Merci d’y porter grande attention ». Mais en réponse, le producteur livre une réponse en forme de grand n’importe quoi. Une missive révélée par le Los Angeles Times, et que nous décryptons pour vous.

« Salut. Je suis désolé mais je n’ai jamais entendu parler du sergent Sarver ou de Will James ». Premier hic : Chartier ne connaît donc pas le nom du personnage principal du film qu’il a produit. « Je ne comprends pas s’il est un acteur nommé Will James ou Jeffrey Sarver. J’ai cherché sur imdb et aucun des deux n’est dans le film. Je pourrais toujours le googliser, mais peut-être pouvez-vous me dire qui est-il et pourquoi est-il mécontent. Tout le monde dit que DÉMINEURS est l’un des meilleurs films de l’année. N’a-t-il pas aimé le popcorn pendant la séance ? ».

A signaler que nous avons traduit littéralement le ton légèrement enfantin (ou ironique ?) de Chartier dans son mail, rendant la chose d’autant plus délicieuse. Mais il y a encore mieux : « Je n’ai rien fait contre lui, je n’ai même jamais entendu parler de lui. Qui est-il ? Lui ai-je piqué sa petite-amie ? Jamais entendu parler de lui ». Ouhla, ça sonne presque comme du RAIN MAN ça. Alors on se pose vraiment la question : Nicolas Chartier n’aurait-il pas un sérieux problème ? Un comportement quelque peu étrange, qui explique sans doute le fait que durant la production, l’équipe du film ait eu maille à partir avec lui, allant jusqu’à l’empêcher de se rendre sur le tournage en Jordanie. Cela dit, bizarre ou pas, remercions Chartier d’avoir au moins permis au film d’exister, puisqu’il est en grande partie responsable de son financement.

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