Le dernier Zemeckis use de performance capture et de 3D pour ressusciter l’un des contes les plus connus de Dickens : la technologie va-t-elle sauver le film de Noël ?
Avant le prosélytisme de Jeffrey Katzenberg ou James Cameron, il y avait Robert Zemeckis. Voilà cinq ans qu’il s’est lancé le défi de faire régner les procédés de la performance capture et de la 3D. Précurseur parmi les précurseurs, Zemeckis pourrait difficilement être traité d’opportuniste. Avec LE PÔLE EXPRESS et BEOWULF (sortis en 3D dans des circuits limités faute d’équipement des salles) il a été le premier à croire au salut par la technologie. Non pas comme vulgaire moyen de prévenir le piratage, mais comme véritable outil de sa libération artistique : «Elle me permet de me concentrer d’abord sur la magie que m’offrent les acteurs en jouant», libérés du jour de la lumière et des décors qu’ils sont. Cool, mais cela suffit-il à faire un bon film ?
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