Oliver Stone et Russell Brand : illuminés !

Il est question d’un documentaire sur la joie et l’illumination autour de Russell Brand, la starlette anglaise de SANS SARAH RIEN NE VA.

Russell Brand revient de loin : si en France, il est une cible people, étant le boyfriend de Katy Perry, en Angleterre, c’est un présentateur et un acteur incontournable, qui a passé des jours en cure pour surconsommation de drogues et d’alcool. Un mini-mythe. Oliver Stone, admiratif de son talent qui cacherait un grand malaise, l’a parfois comparé à Jim Morrison, rien que ça. Il a donc décidé de produire un documentaire sur le bonheur dont Brand serait le fil rouge. Pour info, Russell Brand dans sa grande rédemption d’addict, loue désormais Bouddha et Krishna.

Dans une interview avec Salon.com (via The Playlist), l’acteur british en dit plus sur ce projet quasi-secret : « Nous allons en Inde, pour rencontrer toutes sortes de gens et leur parler du bonheur et de l’illumination. Quel est ce vide que nous essayons de combler. Des swamis m’ont dit que toutes les formes de désir sont les palliatifs maladroits du désir que l’on a à fusionner avec Dieu, la vérité ou que sais-je. Je crois qu’ils ont raison ».

Il donne également le nom du réalisateur du documentaire : Albert Maysles. Le ponte du docu, qui a livré avec son frère David (aujourd’hui décédé) GIMME SHELTER (sur les Rolling Stones) ou THE BEATLES : THE FIRST US VISIT, est aussi l’instigateur de GREY GARDENS, témoignage surréaliste sur la vie recluse et presque animale de la tante et de la cousine de Jacqueline Bouvier Kennedy. David et Albert Maysles étaient pour Jean-Luc Godard « les meilleurs cadreurs américains ». Et le fait qu’Albert Maysles soit associé à ce projet aux airs bobo, rend le documentaire d’autant plus curieux, voire fascinant.