J.J. Abrams se prend pour Steven Spielberg

Le génial réalisateur de STAR TREK aurait dans les starting blocks un projet qualifié de « spielbergien » dont le papa d’E.T. pourrait être producteur ou consultant. Débriefing.

L’auteur de ces lignes aime Steven Spielberg au-delà de toute raison (et porte en ce moment même un t-shirt d’E.T.) et considère, depuis maintes années, que J.J. Abrams, pour sa capacité à rendre à l’entertainment ses lettres de noblesse classique, en est son disciple le plus évident. Alors voir les deux hommes collaborer d’une manière ou d’une autre ? Du pain béni.

Pour le moment, tout n’est que conjecture et Paramount tout comme Dreamworks ont préféré ne faire aucun commentaire. Mais Vulture, blog du sérieux New York Mag, assure que J.J. Abrams mettrait à l’heure actuelle la dernière main à un scénario dont le titre reste secret, qu’il aimerait lui-même porter à l’écran et qui pourrait être son prochain film. Un projet « rendant hommage aux films réalisés par Spielberg à la fin des années 70-début des années 80 ». Abrams aimerait impliquer Steven Spielberg soit en tant que producteur exécutif, soit en tant que « conseiller ». C’est dire si le potentiel film en question s’annonce comme une révérence amoureuse aux films du Wonder Boy des 80’s.

Selon les sources de Vulture, le projet d’Abrams, tout comme LES DENTS DE LA MER, E.T. ou RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE mettrait en scène des personnes ordinaires dont les relations sont mises à l’épreuve lorsqu’elles se voient soudainement confrontées à des circonstances extraordinaires, voire à des événements fantastiques venant d’un autre monde. Le tout pour une réinterprétation des meilleurs films de Spielberg, mais d’un point de vue personnel. On a pas dit remake hein. On a dit réinterprétation. OK, tout cela reste flou, mais l’on verrait bien Abrams, père de trois enfants, tenter de donner aux années 2000 son E.T., un film grand public délicat s’intéressant aux états d’âmes d’une cellule familiale.

Le p’tit génie prévoirait un budget riquiqui (dans les 25-30 millions de dollars) lui permettant d’avoir une main artistique totale sur le film, contrairement à un blockbuster dont les contingences commerciales imposent un certain formatage. « Ce projet sera l’anti-AVATAR » a même lancé la source de Vulture. Pour être tout à fait honnête, on en bave à l’avance.