Liam Gallagher porte la fin des Beatles au cinéma

07-05-2010 - 16:29 - Par

GallagherBeatlesBandeau

Oui, vous avez bien lu. Liam Gallagher, ex-chanteur brailleur d’Oasis se lance dans la production cinéma pour un film consacré aux dernières années du Fab Four.

M.Winterbottom

M.Winterbottom

En dévots aveugles du plus grand groupe du monde (on parles des Beatles, pas d’Oasis), on aurait aimé que l’histoire de McCartney, Lennon, Harrison et Starr soit portée à l’écran par un grand cinéaste, un producteur d’importance, et un scénariste brillant. Pourtant, on va se contenter de Liam Gallagher, qui, heureusement, ne sera pas le seul à bord puisqu’il s’associera à la production au cinéaste anglais Michael Winterbottom. Le duo espère en effet vendre au prochain Marché du Film du Festival de Cannes leur projet : une adaptation à l’écran du livre « The Longest Cocktail Party », écrit par Michael DiLello, témoin des deux dernières années d’existence des Beatles. Un ouvrage dont les droits cinématographiques sont détenus par l’ancien chanteur d’Oasis.

DiLelloBookC’est en 1968 que DiLello, adolescent américain, pousse naïvement la porte des bureaux d’Apple, label fondé par les Beatles la même année. Nommé « house hippie » par l’entourage du Fab Four, il devient une sorte d’intendant de la firme, faisant le thé aux invités, roulant leurs joints et devenant proche des membres du groupe et de leurs collaborateurs les plus proches. Deux ans plus tard, alors que les Beatles se séparent, DiLello était considéré comme le directeur des relations publiques. Comprenez qu’il dégotait la coke et les putes.

Et c’est à ce poste privilégié qu’il a assisté aux pires moments de l’histoire du Fab Four : les disputes interminables, l’ambiance délétère entre Lennon et McCartney, l’irritation de ce dernier et Harrison face à la place envahissante que prenait Yoko Ono, les conflits opposant McCartney aux trois autres concernant l’engagement d’un manager remplaçant Brian Epstein après sa mort, la séparation… On voit donc déjà le genre de film que « The Longest Cocktail Party » donnera : crade, centré sur la drogue, le sexe et la polémique.

Nous, on aimerait un jour qu’un cinéaste s’attarde à ce qui a toujours fait de la musique des Beatles la plus importante du XXeme siècle : l’amour fraternel qui unissait ces quatre garçons. Un amour résumé à la perfection par Ringo Starr : « J’ai eu l’impression d’avoir trois frères. Rien que quatre types qui s’aimaient les uns les autres. C’était sensationnel ». Ouais, ce serait bien de voir ça sur un écran.

Source : The Hollywood Reporter

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