Joseph Kosinski tombe dans l’oubli

Le réalisateur super-hype de TRON L’HÉRITAGE ferait le tour des studios pour trouver un financement pour OBLIVION, un projet qu’il développe depuis cinq ans.

Ce week-end au Comic Con, Joseph Kosinski, qui semble avoir impressionné son monde avec le footage de TRON L’HÉRITAGE, a également fait l’événement en présentant un roman graphique intitulé « Oblivion », dont il a imaginé l’histoire et dont le scénario et les illustrations ont été assurées par respectivement Arvid Nelson et Andree Wallin. Une histoire que le jeune cinéaste aimerait désormais porter au cinéma, comme il le prévoyait originellement. OBLIVION représentait en effet son projet rêvé pour débuter au cinéma, après avoir brillé dans le monde de la pub, et le bichonne depuis cinq ans.

Selon Deadline, Kosinski commencera donc à faire le tour des studios la semaine prochaine, afin de trouver un contrat de financement. Et naturellement, la première major qu’il tentera de séduire sera Disney, pour qui il a mis en scène TRON, et que l’on voit mal retoquer son protégé. D’autant qu’il doit non seulement assurer un deuxième film TRON, puis le remake du TROU NOIR.

Mais OBLIVION, c’est quoi, au juste ? En 2045, la Terre est devenue méconnaissable, dévastée par un mystérieux cube alien géant logé en orbite de notre planète. Les cités humaines flottent désormais au-dessus des nuages, et des éboueurs collectent illégalement des vestiges des civilisations humaines passées. L’un d’eux, ancien soldat, découvre un jour un vaisseau spatial enterré, ainsi qu’une jeune femme à son bord. Lorsqu’elle se réveille, elle assure le connaître… Bon, on n’y comprend pas grand-chose, mais Kosinski décrit le tout comme une histoire d’amour et de SF épique, dans un monde post-apocalyptique. Reste juste à savoir où Joseph Kosinski placera OBLIVION dans son planning, s’il convainc une major, sachant qu’outre un autre TRON et LE TROU NOIR, il doit également s’occuper d’ARCHANGELS pour les frères Scott.

Ci-dessous, quelques planches, assez impressionnantes, et la couverture :

Merci à Slashfilm pour les visuels.