Des détails sur le biopic de Freddie Mercury
Peter Morgan s’exprime enfin sur le travail qu’il aura à fournir pour le biopic segmentant du leader de Queen.
Cinemablend a eu la chance de s’asseoir autour d’une table avec Peter Morgan et de papoter au sujet des scripts qu’il a sur le feu.
L’un des plus hots du moment, c’est évidemment le scénario annoncé d’une biographie de Freddie Mercury, chanteur ultracharismatique de Queen, décédé en 1991.
Nous vous en avions déjà parlé car Sacha Baron Cohen a d’ores et déjà signé pour camper le tenor-rockeur mais ce que nous ignorions alors, c’est que c’est le trublion britannique, l’interprète de Borat en personne, qui a initié le projet et appelé lui-même Peter Morgan pour lui commander le scénario. « Sacha, c’est lui qui m’a impliqué là-dedans » dit Morgan à Cinemablend, « C’est lui qui m’a appelé ».
La vérité rétablie, il explique par la suite que cette biographie non titrée n’est pas tant un film intime sur Mercury, sa soif de vie et sa mort prématurée, mais une tranche de vie du groupe, un long-métrage sur la position du chanteur au sein de Queen : « Je ne voulais pas faire un film autour du SIDA, pour être honnête. J’ai juste concentré ma réflexion sur une période précise du groupe, où Freddie a subitement rejeté ses compagnons de Queen pour mieux y revenir. C’est comme une saga familiale finalement : je déteste ma famille, je veux être indépendant, mais j’y retourne ».
Si l’on se réjouissait de voir les musiciens de Queen (Brian May, John Deacon et Roger Taylor) collaborer au projet, en mettant à disposition leurs morceaux et ainsi en devenant producteurs à part entière du film, Peter Morgan n’hésite pas à dire que le scénario pourrait ne pas leur plaire. Une affirmation préventive, alors que le scénariste n’en est qu’à la page 56 de la première version : « Je ne sais pas à quel point ils aimeront mon scénario. Je pense qu’ils admettront que je n’ai pas vicié la vérité mais ce seront des souvenirs douloureux pour eux, car je reviens sur une période difficile pour le groupe ».
La période en question n’est autre que les quelques années précédant le grand concert acclamé du Live Aid en 1985. Des mois difficiles pour la formation, qui vit Freddie Mercury tenter des incartades en solo, souffrir de ses premiers soucis de cordes vocales, et certains medias se déchaîner sur eux suite à une série de concerts en Afrique du Sud en plein Apartheid.
