Un nouveau candidat à la réalisation de Deadpool

Le réalisateur suédois de clips et de pub Adam Berg, serait le favori de la Fox et de Ryan Reynolds pour s’occuper de l’adaptation du comic Marvel.

DEADPOOL, spinoff de X-MEN ORIGINS : WOLVERINE, n’a pas qu’un souci de planning. Depuis des mois, le projet bataille pour se trouver un réalisateur. Si Robert Rodriguez fut un temps attaché pour la mise en scène, il se serait retiré de la chose pour cause de conflit d’agenda. Donnant ainsi l’occasion à d’autres de s’engouffrer dans la brèche. Dont Adam Berg, Suédois de 38 ans. Un cinéaste connu pour ses clips pour des groupes comme The Cardigans (« Erase / Rewind »), dEUS (« Sister Dew »), Death In Vegas (« Rocco ») ou Grahama Coxon (« I Wish »).

Mais ces dernières années, Berg s’est surtout illustré via une pub ayant gagné le Grand prix au Festival de la pub de Cannes : « Carousel », pour la marque Philips, et promouvant ses écrans 21/9ème. Un petit bijou visuel, dans lequel la caméra tournoie en un long plan séquence dans des images fixes, alors qu’un braquage sanglant est en train de se dérouler (cf ci-dessous). Un tour de force qui aurait impressionné la Fox et Ryan Reynolds, faisant de Berg le favori de la production. Et ce même s’il n’a encore jamais réalisé de long-métrage à ce jour.

Aller chercher un prodige de la pub et du clip n’est pas une nouveauté, puisque ces domaines ont déjà offert des talents tels que David Fincher ou Michel Gondry par le passé. Récemment, Philips a révélé d’autres talents via son concours Parallel Lines, duquel a émergé Carl Rinsch (et son sublime « The Gift ») qui fut ensuite convoité pour ALIEN PREQUEL, avant d’être engagé sur 47 RONIN et le remake de L’AGE DE CRISTAL.

Pour le moment, Adam Berg ne serait que pressenti. Le chemin apparaît donc encore long avant que DEADPOOL ne dispose réellement d’un maître à son bord. Mais le Suédois pourrait être un choix parfait, au talent visuel assuré. Seul inconvénient : sans expérience, Berg pourrait s’avérer trop malléable et ainsi se faire gentiment bouffer par les desiderata du studio. On appelle ça un « yes man », et on a vu ce que ça donnait sur WOLVERINE…

Source : Los Angeles Times