Le biopic de Tupac : c’est parti

11-02-2011 - 20:35 - Par

Un communiqué de presse entérine le biopic de Tupac et confirme Antoine Fuqua à la réalisation.


« Les prises de vue du biopic TUPAC sont prévues pour commencer à la fin du printemps/ début de l’été » annonce le communiqué officiel. « Il sera dirigé par Antoine Fuqua (TRAINING DAY, L’ÉLITE DE BROOKLYN) et le film se tournera à Los Angeles, New York, en Géorgie et à Las Vegas. Le casting est en cours. »
Morgan Creek Productions (DREAM HOUSE) a donc enfin lancé la mise en prod du biopic de Tupac Shakur, fameuse star du hip-hop décédée par balle en 1996, à l’âge de 25 ans.

Le 25 mai dernier, le réalisateur évoquait déjà le film, sa grande envie de le tourner et sa longue gestation. On pensait qu’il s’agissait d’un doux rêve mais en août, les scénaristes de ALI et NIXON, Stephen J. Rivele et Chris Wilkinson, avaient été engagés pour remanier un vieux script de Steve Bagatourian, afin que le film soit plus qu’un biopic classique. Pourtant, il est toujours présenté de manière assez consensuelle comme « la chronique de la vie et de l’héritage de Tupac Shakur, déroulant son ascension au rang de star du hip-hop et du cinéma, ses incarcérations, sa période controversée et prolifique au sein de Death Row Records qui l’a plongé dans la guerre East Coast/West Coast. »

On ignore si le récit aura une forme plus originale que celle chronologique, mais aux dernières nouvelles, les deux scénaristes voulaient condenser leur histoire sur l’ultime jour de Tupac, entrecoupant cette fatidique journée de flashbacks sur les quatre dernières années de sa vie.
Voilà qui mettrait un peu de piment à l’exercice difficile du film biographique.

À noter qu’après bien des problèmes juridiques opposant Morgan Creek et Afeni Shakur, mère du rappeur, cette dernière a enfin adoubé le projet, et cet accord est immortalisé dans ce même communiqué : « J’ai confiance en Morgan Creek pour que l’équipe respecte notre but commun : dépeindre la vie de Tupac afin que le monde constate que son art était authentique, qu’il était rempli d’espoir et qu’il avait des buts dans la vie ». Derrière tout ça, on comprend surtout que Madame tient les rênes et qu’elle ne se privera pas de soûler son monde pour que le film reflète exactement son point de vue de maman. On dit ça, on dit rien.

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