Hugo Weaving campera six rôles dans le CLOUD ATLAS des Wachowski et Tom Tykwer

31-05-2011 - 09:33 - Par

L’acteur fétiche des réal de MATRIX l’a lui-même révélé : il revêtira les habits de plusieurs personnages dans le prochain film de Andy et Lana Wachowski.

Il sera prochainement dans une foule de films très attendus : en voix de Megatron pour TRANSFORMERS 3, en Red Skull dans CAPTAIN AMERICA, mais aussi dans ORANGES AND SUNSHINE (premier film de Jim Loach, fils de Ken), puis en Elrond dans THE HOBBIT. Mais entre-temps, Hugo Weaving tournera cet été l’un des projets les plus mystérieux de l’année : CLOUD ATLAS, co-réalisé par Tom Tykwer, Andy et Lana Wachowski. Un opus ultra-ambitieux, adapté du roman « Cartographie des nuages » de David Mitchell, et dans lequel Weaving donnera la réplique à Tom Hanks, Halle Berry, Ben Whishaw et peut-être Susan Sarandon et Jim Broadbent.

Weaving vient de lâcher dans The Herald Sun (via The Playlist) une information plutôt intéressante, mais qui ne fait rien pour lever le voile de mystère qui entoure le film, à savoir qu’il y incarnerait pas moins de six personnages. « C’est un projet très excitant, car tous les acteurs interprèteront plus d’un rôle. Personnellement, je dois incarner six personnages différents apparaissant dans six histoires différentes » a-t-il ainsi expliqué. En revanche, l’acteur n’en a pas dit plus sur la teneur de ses rôles. Une indication rappelant toutefois que le livre de Mitchell conte les destins entrecroisés de maints protagonistes à diverses époques.

Jugeons plutôt via le synopsis officiel du roman : « Adam Ewing est un homme de loi américain, embarqué à bord d’une goélette partie de Nouvelle-Zélande et faisant route vers San Francisco, sa ville natale. Il n’a rien à voir avec Robert Frobisher, lequel, un siècle plus tard, se met au service d’un compositeur génial pour échapper à ses créanciers. Ni l’un ni l’autre ne peuvent connaître Luisa Rey, une journaliste d’investigation sur la piste d’un complot nucléaire, dans la Californie des années 70. Ou Sonmi 451, un clone condamné à mort par un Etat du futur. Pourtant, si l’espace et le temps les séparent, tous ces êtres participent d’un destin commun, dont la signification se révèle peu à peu. Chaque vie est l’écho d’une autre et revient sans cesse, telle une phrase musicale qui se répéterait au fil d’innombrables variations. »

Un pitch plutôt très alléchant donc, qui pourrait permettre aux Wachowski de prouver qu’ils sont toujours ces cinéastes passionnants qui dans les années 90 avaient livré les excellents BOUND et MATRIX. Et surtout laver l’affront de l’échec de SPEED RACER, sans doute l’un des blockbusters les plus sous-estimés de ces dix dernières années, et qui avait affirmé la singularité de leur style. Espérons aussi que CLOUD ATLAS fera rentrer quelques dollars en caisse, et leur permettra d’obtenir des financements pour leur autre projet ultracontroversé, COBALT NEURAL 9, romance gay sur fond de guerre en Irak.

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