Sony se paie la SINGULARITY de Roland Emmerich

30-06-2011 - 07:20 - Par

Le cinéaste allemand se remet au blockbuster après avoir testé le drame historique dans ANONYMOUS. Il va nous péter quoi cette fois le Roland ?

Evacuons tout de suite : le prochain projet de Roland Emmerich s’appelle SINGULARITY, et on ne sait absolument pas de quoi ça parle. Tout juste sait-on qu’il s’agit d’un potentiel blockbuster SF, car tenter le « petit film SF pas cher » avec THE ZONE ne lui avait pas souri l’an dernier. Forcément, après le froid polaire du JOUR D’APRÈS, la fin maya du monde dans 2012, ou l’apocalypse reptilienne dans GODZILLA, on imagine que le Roland va encore foutre un sacré boxon sur la planète Terre. Ou pas. Ce serait bien qu’il change de style. Cela dit, il l’a déjà fait en se lançant dans le très intrigant ANONYMOUS. Bref.

L’information c’est surtout que Sony était dans la journée d’hier qualifiée de très intéressée à l’idée de produire et distribuer le projet, que Emmerich a développé et écrit dans son coin. Ce qui lui permet d’apporter la chose clé en main à un studio, d’obtenir le feu vert sur des conditions « artistiques » posées par ses soins (sinon il part ailleurs), et accessoirement de se faire grassement payer. Une tactique payante puisqu’il l’avait suivie sur 2012, pour lequel Sony lui avait donné 20% des bénéfices. Recettes du film : 770 millions de dollars dans le monde. On soustrait 200 millions de budget. Puis 50% allant aux exploitants. Et au final, ça nous fait un sacré paquet de billets verts dans la poche du Roland, 57 millions de dollars environ…

Selon les sources de Deadline et Hollywood Reporter, Sony a tout d’abord posé une option sur SINGULARITY. D’autres studios étaient sur les rangs si la major décidait de passer son chemin. Sauf que Sony ne comptait pas laisser le projet lui échapper. Et dans la nuit, Coming Soon a obtenu confirmation de l’achat par Sony du projet, qui dispose déjà d’une date de sortie : le 17 mai 2013. Un créneau de blockbuster estival. C’est dire si c’est prometteur. Enfin, on imagine. On se demande juste dans ces conditions ce qu’il adviendra d’ASTEROIDS, pour lequel Universal convoiterait activement Emmerich, ou encore de son projet d’adapter la FONDATION d’Asimov.

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