Kenny Ortega aux commandes du remake de DIRTY DANCING
Passe encore pour FOOTLOOSE par Craig Brewer. Mais DIRTY DANCING par Kenny Ortega, c’est pas possible.
« Nobody puts Baby in the corner » et faut pas pousser mémé dans les orties. Le remake de DIRTY DANCING, qui est juste un classique total chez les nanas de 30 ans (bien que sa qualité soit totalement discutable), a toujours été dans l’air, mais jamais on aurait pensé que Lionsgate passerait à l’acte. Pourtant, probablement motivé par Paramount et leur remake de FOOTLOOSE, le studio a bel et bien décidé de « refaire » DIRTY DANCING. Patrick Swayze doit se retourner dans sa tombe.
Mais il y a pire que ça : Embaucher Kenny Ortega à la réalisation. On rappelle que Kenny Ortega a commis trois films emblématiques : HIGH SCHOOL MUSICAL, HIGH SCHOOL MUSICAL 2 et THIS IS IT (entre autres épisodes d’ALLY MCBEAL et de GILMORE GIRLS). C’est dire à quel point le sexagénaire est doué de sa caméra. D’aucuns diraient que, comme le bonhomme a chorégraphié DIRTY DANCING en 1987 (chapeau bas pour ça), cela lui donne une quelconque légitimité pour mettre en scène son remake. On va juste se permettre d’émettre un petit doute. Pour rappel, fut un temps Kenny Ortega devait réaliser le remake de FOOTLOOSE avant d’abandonner et de laisser sa place à Craig Brewer (BLACK SNAKE MOAN).
L’info a été révélée hier par le site Deadline, et a été confirmée par un communiqué officiel cette nuit. Ortega s’y exprime : “L’opportunité de réaliser DIRTY DANCING, c’est comme si je rentrais à la maison. Grandir sur les dancefloors des années 60 m’a aidé à forger ma personnalité et me définir en tant qu’artiste. J’ai hâte de réunir une équipe formidable et un casting tout aussi excitant pour faire renaître DIRTY DANCING et le faire connaître à une toute nouvelle génération. Patrick Swayze est un modèle pour les danseurs comme le furent Gene Kelly et Fred Astaire avant lui. Je crois que, peu importe où vous regardez, il y a des gens au talent inexploité et je suis très impatient de découvrir ces nouvelles égéries”.
On rappelle qu’un premier crime contre le bon goût avait été commis en 2004, lorsque DIRTY DANCING : HAVANA NIGHTS, suite opportuniste du premier, était sortie au cinéma.
