LOCK OUT : Interview express de Guy Pearce

22-04-2012 - 09:32 - Par

L’excellent acteur anglais, Guy Pearce, est venu il y a quelques jours promouvoir la production Besson à Paris. On avait trois questions sur le film.


Dans LOCK OUT, il interprète Snow, accusé d’un crime qu’il n’a pas commis mais envoyé faire le ménage dans une prison spatiale pour espérer une remise de peine. Le film est en salles depuis mercredi dernier. Alors pour une piqûre de rappel, voici trois questions à Guy Pearce. Pour la chronique du film, c’est par .

Récemment, vous avez été au générique de la mini-série MILDRED PIERCE, des longs-métrages DÉMINEURS, LE DISCOURS D’UN ROI ou encore ANIMAL KINGDOM. C’est plutôt rare de vous voire dans un film d’action SF…

J’imagine que oui. Mais on ne m’a jamais vraiment sollicité pour le genre. Ou alors on m’a sollicité mais les projets ne m’ont pas spécialement intéressé… Vous savez, au cinéma, je ne cherche pas à être exhaustif en matière de genre. Moi ce qui m’intéresse, ce sont le personnage que j’ai à jouer et la situation dans laquelle il est. Peu importe que ce soit dans le désert, dans l’espace… Ceci dit, le fait est que je suis également au générique du PROMETHEUS de Ridley Scott, ce qui fait fait deux films de science fiction d’affilée…

On remarque que vous avez souvent accepté des rôles secondaires. Aussi bons les films ont-ils pu être. LOCK OUT, c’est l’occasion de tenir un premier rôle ?

J’avoue que dans ce cas là, l’ego va bien. Un rôle principal, dans une belle production ? Super ! Mais porter un film sur la longueur, tout le temps du tournage, embarquer le spectateur avec vous, c’est un challenge très gratifiant à relever. Ne serait-ce que pour une question d’immersion. Après, LOCK OUT, c’est un genre très spécial. Du gros divertissement. Ce qui n’en fait pas quelque chose de moins intéressant que d’autres films : cette idée d’avoir une prison dans l’espace… Avec des prisonniers complètement isolés. Ce n’est pas si incroyable que ça. Vous pouviez facilement imaginer que ça puisse arriver chez nous, le jour où la technologie le permettra. Moi, je trouve qu’il y a des thèmes dans LOCK OUT particulièrement pertinents. On aurait aussi bien pu le traiter sur un ton extrêmement sérieux. Mais ce n’était juste pas le sujet, car c’est sur un ton plus léger que les deux réalisateurs voulaient le traiter.

Ce rôle d’action star à la Bruce Willis, c’est quelque chose qui vous plaît ?

Je dirais que oui ! Bien que je n’ai jamais essayé d’imiter Bruce Willis pendant le tournage et j’ai tout fait pour ne pas vivre dans son ombre. Tout le monde me dit ça… On me parle aussi beaucoup de NEW YORK 1997. Sur le plateau, je ne pensais aux parallèles qu’on pourrait faire. Je pensais d’avantage à bâtir mon personnage, Snow. Je n’ai pas vu DIE HARD depuis 20 ans. Mais je ne peux pas nier que ce genre de films d’action, avec leurs personnages un peu cyniques, étaient l’inspiration principale des deux cinéastes et du scénariste. Moi, ça m’allait tant que je pouvais voir que mon personnage était cohérent.

De James Mather et Stephen St. Leger. Avec Guy Pearce, Maggie Grace, Peter Stormare. France/États-Unis. 1h38. En salles depuis le 18 avril

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