Saoirse Ronan, infirmière de guerre dans TESTAMENT OF YOUTH

D’après les mémoires de Vera Brittain et avec le producteur des HARRY POTTER en renfort.

Une chose est sûre : l’agent de Saoirse Ronan (prononcez « chorcha ») ne doit pas chômer ces temps-ci. Depuis HANNA, on attend toujours que la comédie VIOLET & DAISY pointe le bout de son nez dans les salles obscures, et on est très curieux de voir l’actrice en vampire dans BYZANTIUM de Neil Jordan et dans LES ÂMES VAGABONDES d’Andrew Niccol (malgré la déception TIME OUT et une histoire pondue par Stephenie Meyer). La suite n’en est pas moins chargée puisque Saoirse Ronan a prêté sa voix au film d’animation JUSTIN AT THE KNIGHTS OF VALOUR, avant qu’elle ne campe prochainement les Blanche-Neige version kung-fu (THE ORDER OF THE SEVEN), et qu’elle ne tourne sous la direction de Darren Aronofsky (NOAH) et Kevin MacDonald (HOW I LIVE NOW). Bref, celle qui vient de fêter ses dix-huit ans cette année (c’était le 12 avril dernier), ne connaît pas la crise. Et encore on vous a pas tout dit !

Comme le fait que Ronan sera l’héroïne d’une nouvelle adaptation des mémoires de Vera Brittain « Testament de la jeunesse », publiées en 1993. Nouvelle car l’ouvrage revenant sur l’expérience de l’auteure pendant la première guerre mondiale  – lorsqu’âgée de 17 ans elle rejoignit une régiment d’infirmières volontaires – fut déjà retranscrit en 1979 lors d’une mini-série produite par la BBC avec Cheryl Campbell dans le rôle de Brittain. Si ni The Telegraph ni The Palylist ne confirment que Saoirse Ronan fera de même dans cette version cinématographique encadrée par le producteur David Heyman (les Harry Potter) et BBC Films, ce type de précision se devine aisément compte tenu de la popularité de la nominée aux Oscars pour REVIENS-MOI.

Avec son nom apposé au générique, TESTAMENT OF YOUTH semble donc pouvoir prendre son envol après trois années de développement, bien qu’aucun réalisateur ne soit attaché au projet pour le moment. Best-seller des deux côtés de l’Atlantique, « Testament de la jeunesse » s’est distingué notamment par son témoignage du rôle de la femme durant le conflit et par son récit profondément intime et dramatique. Vera Brittain ayant perdu beaucoup de proches sur les différents fronts de celle qu’on a appelé « la Der des Ders ». De la famille, des amis et plusieurs fiancés dans le lot. Une tragédie forte en émotion qui mérite un traitement à la hauteur. Sans excès de pathos et de larmoiements intrusifs si possible.

Source : The Playlist, The Telegraph