Michael Bay parle de TRANSFORMERS 4

Le réalisateur assure que ce nouvel opus n’est absolument pas un reboot, en dépit du fait que nous n’y retrouverons aucun acteur de la première trilogie.

Lorsqu’a été annoncé que Michael Bay réaliserait bien TRANSFORMERS 4, la rumeur voulait que ce quatrième volet soit un simili-reboot, dans la mesure où l’on n’y retrouverait aucun acteur des trois premiers films. Le cinéaste s’exprime enfin un peu plus sur le film, et dément absolument le terme de « reboot » : « TRANSFORMERS 4 n’est pas un reboot, déclare-t-il au Los Angeles Times. Ce n’est pas le bon mot. Je ne veux pas parler de reboot car dans ce cas, les gens pensent immédiatement que nous allons faire comme SPIDER-MAN et redémarrer du début. Ce qui n’est pas ce que nous allons faire. Nous allons prendre l’histoire que vous connaissez et que nous avons développée dans trois films, et la mener dans une nouvelle direction. Les trois premiers films entreront toujours en ligne de compte. »

Bay assure qu’il a discuté extensivement avec un scénariste (que l’on soupçonne être Ehren Kruger) avant de partir diriger PAIN AND GAIN, et qu’il a de nouvelles réunions dans les prochaines semaines pour voir où l’auteur en est sur son traitement. Alors à quoi peut-on s’attendre pour ce quatrième volet ? Il se pourrait que TRANSFORMERS 4 aille… dans l’espace. « Cela me semble une bonne idée, non ? lance Bay. J’aimerais qu’on parte légèrement dans l’espace, mais je ne veux pas que le film soit trop SF non plus. Je veux qu’il garde les pieds sur terre. Car c’est ce qui a toujours fonctionné dans ces films et ce qui les a rendu accessibles ».

Le réalisateur discute aussi avec le Los Angeles Times de son avenir dans la saga. Lui qui ne voulait pas revenir sur TRANSFORMERS 3, et qui avait juré ensuite que le troisième serait son dernier volet, déclare à nouveau que TRANSFORMERS 4 marquera la fin de sa collaboration avec Spielberg et Hasbro sur la saga robotique. La raison pour laquelle il est à nouveau revenu ? Pas pour un gros chèque, évidemment. Selon lui, il aurait accepté de diriger ce quatrième opus car la franchise serait un moteur économique énorme pour le studio Paramount, et que beaucoup de personnes comptent sur lui. Se désolidariser de la saga serait comme précipiter la fermeture d’une usine… Michael Bay pense donc à tous ces gens qu’il aurait mis au chômage s’il n’était pas revenu à la barre. C’est beau cet engagement quasi socialiste. Le changement, c’est maintenant, même pour Optimus et ses potes.