Matthew McConaughey dans THE WOLF OF WALL STREET de Martin Scorsese

L’acteur texan est en train de se payer la filmographie de l’année, et d’effacer en quelques mois la foule de romcoms indignes avec Katherine Heigl ou Jennifer Garner auxquelles il nous avait habitués.

L’an dernier, Matthew McConaughey effectuait un retour en grâce avec le très bon procedural LA DÉFENSE LINCOLN, dans lequel il livrait une prestation tout en charisme laid back et en zones d’ombre contradictoires. On se disait que oui, peut-être, le bonhomme allait enfin faire des films dignes de son talent, de ce talent aperçu voilà bien trop longtemps dans LONE STAR ou DAZED AND CONFUSED. Et depuis, McConaughey n’a cessé de nous surprendre, et d’aligner les projets d’importance comme les perles.

Mieux, les films se sont même révélés soit excellents, soit vraiment dignes d’intérêt. Ainsi, cette année, il sera bientôt à l’affiche de MAGIC MIKE de Steven Soderbergh (que nous n’avons toujours pas pu voir… en salles le 15 août), du formidable KILLER JOE de William Friedkin (où il est immense / en salles le 5 septembre), puis dans le controversé PAPERBOY de Lee Daniels (où il est non moins formidable / en salles le 17 octobre), dans le chef d’œuvre MUD, où il livre la performance de sa carrière (en salles le 19 novembre) et enfin dans BERNIE de Richard Linklater (non daté).

Le bon Matthew continue sur sa lancée, car ce serait dommage de repartir sur des projets à la SAHARA ou L’AMOUR DE L’OR. Il vient ainsi de se payer un rôle chez Martin Scorsese, dans THE WOLF OF WALL STREET, où il donnera la réplique à Leonardo DiCaprio, Jonah Hill, Jean Dujardin, Kyle Chandler, Jon Bernthal, Jon Favreau, Rob Reiner, Margot Robbie et Cristin Milioti. Son rôle ? Celui de Mark Hanna, mentor et premier employeur de Jordan Belfort, trader qui va vite partir en vrille. Rappelons que Belfort sera campé par DiCaprio. Autant dire que l’on est jouasse. Très jouasse, même.

Surtout que McConaughey a encore d’autres projets alléchants dans les tiroirs, dont la série TRUE DETECTIVES au côté de Woody Harrelson, et THE DALLAS BUYER’S CLUB sur l’épidémie de SIDA dans les années 80. Bon, on exclue du lot THUNDER RUN, projet baisé en performance capture, dont il doit assurer l’interprétation avec Gerard Butler et Sam Worthington. Mais bon, on lui accordera bien une incartade.

Source : Deadline