Un film de kung-fu super-héroïque pour Gus Van Sant

29-11-2012 - 10:28 - Par

Voici donc la news la plus absurde de l’année. De loin. Et ce n’est visiblement pas un canular puisque c’est le réalisateur d’ELEPHANT lui-même qui le dit.

Son prochain film, PROMISED LAND (avec Matt Damon, John Krasinski et Frances McDormand) sortira chez nous le 13 mars 2013 chez… Mars Distribution. Mais puisqu’il sort ces prochains jours aux Etats-Unis (le 28 décembre), Gus Van Sant assure ces temps-ci la promo. Surtout que le film fait partie des potentiels nommés aux Oscars. Et dans une interview avec le site Movieline, le réalisateur d’ELEPHANT a révélé être en train d’écrire un « film d’arts martiaux à la croisée des chemins entre un film de super-héros et un film de Stephen Chow ».

Sachant que Van Sant est un bonhomme plutôt discret qui, contrairement à certains de ses collègues comme Tarantino ou Del Toro, bavasse rarement pour teaser d’éventuels projets qui ne se feront jamais, on a tendance à prendre ses propos au sérieux. Mais l’imaginer aux commandes d’un projet mêlant le kung fu, les super-héros et le style déglingo du père de SHAOLIN SOCCER, voilà qui nous met légèrement la tête à l’envers de bon matin. Et qui nous fout la banane, aussi, soyons honnêtes.

Dans l’interview avec Movieline, Van Sant explique que ce projet lui a été inspiré par la vision d’une frêle femme portant nombre de sacs à l’intersection de Hollywood Boulevard et Gower, à Los Angeles… Hein ? « Je me suis dit ‘Oh mon dieu, elle va se faire renverser’ et puis j’ai réalisé qu’en fait, elle pouvait très bien être plus que ce que je voyais d’elle. Que peut-être elle serait capable de me botter le cul. » De là, Van Sant a imaginé « une histoire se déroulant dans un quartier d’Hollywood pourri par le crime et suivant de simples mortels s’unissant pour le nettoyer ». Un film de vigilantes par Van Sant ? Avec du kung-fu dedans ? Lorgnant vers du Stephen Chow ? On signe où ? Pour le moment, le projet est loin d’être finalisé, puisque le cinéaste n’a pas encore fini l’écriture. Mais l’on prie les dieux du cinéma pour que la chose se fasse.

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