CONTAGION, un jour décliné en série ?

C’est le scénariste du film de Steven Soderbergh, Scott Z. Burns, qui le laisse penser, alors que l’an dernier, Warner semblait envisager un CONTAGION 2.

En pleine promo américaine d’EFFETS SECONDAIRES (SIDE EFFECTS en VO), dont il a écrit le scénario – et qu’il devait un temps réaliser avant que Steven Soderbergh ne s’en empare –, Scott Z. Burns assure que CONTAGION, autre film qu’il a écrit pour le père de SEXE MENSONGES ET VIDÉO, pourrait un jour devenir une série télé. Il assure même que le projet a été déjà débattu. Ainsi, dans une interview avec le site Coming Soon (via The Playlist), Burns déclare :

« Nous avons déjà parlé de faire de CONTAGION une série télé et je pense que c’est une possibilité. C’est une histoire qui a les mêmes composantes que des séries comme HOMELAND ou 24 HEURES CHRONO, et l’on pourrait explorer les pandémies de manières intéressantes. Cette histoire vous mène vers des terrains inattendus : les sociétés pharmaceutiques, les scientifiques, les gens avec des arrière-pensées politiques. Tout cela peut être conté sous bien des angles (…) : vous avez un rendez-vous avec quelqu’un qui s’avère malade, des businessmen ne prennent plus l’avion ou ne vont plus en réunion… Pour moi les virus changent tout. Ils font que des choses n’ont plus lieu. »

Voilà, pour le moment, rien de sûr ni même de vraiment solide à se mettre sous la dent. Mais au moins sait-on que des discussions ont eu lieu. On rappelle toutefois qu’en mai dernier, la rumeur voulait que Warner pensait à un CONTAGION 2. Le studio avait même lancé un Open Writing Assignment, sorte d’annonce demandant à tous les auteurs qui le souhaitent de présenter des pitchs. Mais depuis, nous n’avons eu aucune nouvelle. Signe qu’aucun pitch n’a convaincu le studio et/ou Scott Z. Burns ? Les poussant ainsi à repenser leur stratégie pour capitaliser sur le succès de CONTAGION ? La potentielle série fait-elle partie de cette stratégie ? Difficile de le savoir. Une chose est sûre : si la série voit le jour et qu’elle s’avère aussi dense, clinique et flippante que le film, nous serons toutes les semaines devant l’écran. Quitte à ne plus serrer la main à qui que ce soit par la suite…