Toronto 2013 : AN ENEMY de Denis Villeneuve, TOM À LA FERME de Xavier Dolan et THE F WORD avec Daniel Radcliffe se rajoutent en sélection
Trois opus parmi d’autres constituant le contingent canadien de la 38e édition du festival de Toronto, qui se déroulera du 5 au 15 septembre prochain.
Le line up de la 38e édition du festival de Toronto était déjà plus que bien fourni entre les projections spéciales et de gala, la Midnight Madness, Vanguard, les docus ou la Cinémathèque. Mais le festival en rajoute une couche aujourd’hui en annonçant la liste les films canadiens qui seront présents cette année. Et encore une fois, une foule de projets intéressants se dévoileront au public et à la presse accréditée. Parmi eux, ENEMY (ex-AN ENEMY) de Denis Villeneuve (son deuxième film présent en sélection puisqu’il y présentera également PRISONERS), THE F WORD de Michael Dowse avec Daniel Radliffe et Zoe Kazan, TOM À LA FERME de Xavier Dolan (également à Venise) ou encore GERONTOPHILIA du légendaire cinéaste underground Bruce LaBruce, dont le titre ne fait aucun mystère de son sujet. Les films canadiens sélectionnés sont éparpillés dans les différentes sections (Projections spéciales, Vanguard, Contemporary World Cinema…). Découvrez la liste complète ci-dessous, avec un résumé / pitch pour chacun des films
SPECIAL PRESENTATIONS
ENEMY de Denis Villeneuve
Inspiré de The Double du lauréat du prix Nobel José Saramago, le film de Denis Villeneuve examine l’esprit troublé d’un homme qui se sent déchiré entre sa maîtresse et son épouse. Jake Gyllenhaal donne une brillante performance en tant que Adam et Anthony — un homme et son sosie, embourbés dans un combat érotique à mort.
THE F WORD de Michael Dowse
Lorsque Wallace rencontre Chantry, c’est possiblement le coup de foudre… sauf qu’elle habite avec son copain de longue date. Alors, tous les deux agissent avec les meilleures intentions et peut-être un peu de déni, ils sont sur le point de découvrir le mot le plus odieux des romans d’amour : l’amitié. Mettant en vedette Daniel Radcliffe, Zoe Kazan, Adam Driver et l’étoile montante du TIFF Megan Park.
GABRIELLE de Louise Archambault
Gabrielle est une jeune femme atteinte du syndrome de Williams qui a une joie de vivre contagieuse et un don pour la musique. Depuis qu’elle a rencontré son ami Martin au centre récréatif où ils sont membres de la chorale, ils sont inséparables. Cependant, parce qu’ils sont « différents », leurs proches craignent leur relation. Pendant que la chorale répète pour important festival de musique, Gabrielle fait tout en son pouvoir pour gagner son indépendance.
THE HUSBAND de Bruce McDonald
Henry est marié, il a un fils et un bon emploi en publicité. Le problème c’est que son épouse est incarcérée pour avoir séduit un garçon de 14 ans. Tentant tant bien que mal de tenir le coup et de se préparer à la libération de son épouse, une rencontre avec le garçon — son rival — mène Henry droit à l’auto-destruction. Mettant en vedette Maxwell McCabe-Lokos, August Diehl, Sarah Allen, Jodi Balfour et Stephen McHattie
TOM À LA FERME de Xavier Dolan
Tom, un jeune rédacteur de publicité, se rend à la campagne pour assister à des funérailles. Sur place, il est choqué de constater que personne ne sait qui il est, ne sait ce qu’il était pour le défunt, ce qui mène à des échanges tordus. Afin de protéger l’honneur de la famille et sa mère éprouvée par le deuil, Tom doit maintenant jouer le rôle de gardien de la paix dans une maisonnée dont le passé obscur laisse présager un temps encore plus sombre pour sa visite à la ferme.
WATERMARK de Jennifer Baichwal et Edward Burtynsky
Watermark est un documentaire long métrage qui rassemble diverses histoires de partout au monde et traite de notre relation avec l’eau : notre attirance vers elle, ce qu’elle nous enseigne, comment nous l’utilisons, et les conséquences de cet usage. Tourné utilisant l’impressionnante et très haute résolution 5K, et rempli de prises de vue aériennes flamboyantes.
DISCOVERY
ALL THE WRONG REASONS de Gia Milani
La perte d’identité est le moteur de ce film d’ensemble qui est une première réalisation long métrage pour l’auteure/réalisatrice Gia Milani. Cory Monteith tient le premier rôle en tant que directeur ambitieux de grand magasin dont l’épouse (Karine Vanasse) fait face à la perte d’un collègue (Kevin Zegers) et tente de se remettre d’un traumatisme tandis que la caissière (Emily hampshire) profite de toute la situation.
RHYMES FOR YOUNG GHOULS de Jeff Barnaby
Les enfants de la réserve de Red Crow sont voués à l’échec. Si vous ne pouvez pas payer votre « impôt d’assiduité », vous serez battus et maltraités à l’école résidentielle. À 15, ans, Aila est la princesse du cannabis de Red Crow. Après avoir été jetée au cachot de l’école, elle décide de se défendre.
SARAH PRÉFÈRE LA COURSE de Chloé Robichaud
Sarah est une athlète douée pour la course. Sa vie change quand elle reçoit une offre d’admission au meilleur programme d’athlétisme de l’Université du Québec à Montréal – loin de chez elle. Sarah n’a pas le soutien financier de sa mère pour le déménagement mais elle part de toute façon, avec son ami Antoine. Même s’ils sont à peine sortis de l’adolescence, ils se marient parce qu’ils veulent les meilleurs prêts et bourses. Sarah ne veut blesser personne par ses choix, c’est tout simplement qu’elle aime courir plus que tout au monde.
CONTEMPORARY WORLD CINEMA
A JOURNEY (UNE JEUNE FILLE) de Catherine Martin
Chantal est une jeune fille réservée qui habite avec sa mère malade et son père au chômage. Quand sa mère meurt, elle quitte la maison familiale pour la péninsule gaspésienne. Apportant avec elle la photo d’une plage où sa mère souhaitait ardemment retourner, Chantal tente de trouver l’endroit, mais en vain. Après avoir erré autour pendant des jours, elle manque d’argent et trouve le refuge auprès de Serge, un fermier taciturne, ayant une petite ferme dans l’arrière-pays. Serge embauche Chantal, et graduellement ils se s’habituent l’un à l’autre, créant un lien solide.
THE ANIMAL PROJECT d’Ingrid Veninger
L’histoire d’un père, d’un fils et de six personnages vêtus de costumes en fourrure. Un professeur de théâtre peu orthodoxe (Aaron Poole) tente de pousser un groupe de jeunes interprètes avides hors de leurs zones de confort, tout en luttant avec sa propre capacité à vivre une vie authentique et gratifiante avec son fils adolescent.
CINEMANOVELS de Terry Miles
Comme jeune femme (Lauren Lee Smith) prépare un film commémoratif rétrospectif pour son défunt père avec qui elle était brouillée, son travail commence à influencer sa vie de façon bizarre mais significative. Mettant aussi en vedette Jennifer Beals et Ben Cotton.
LE DÉMANTÈLEMENT de Sébastien Pilote
Gaby fait l’élevage des moutons sur sa ferme. Il a deux filles qu’il a toujours traitées comme des princesses. Un jour, la plus vieille lui demande un soutien financier pour éviter de perdre sa maison. Gaby, pour qui la paternité a atteint un point où il a perdu la raison, décide de démanteler la ferme.
THE DICK KNOST SHOW de Bruce Sweeney
The Dick Knost Show est une satire sur les personnages d’infovariété du domaine du sport. Dick Knost, animateur, est pointilleux, acerbe et chroniquement impulsif. Après avoir fait fi des risques liés aux commotions cérébrales au hockey, il subit lui-même une série de commotions, et se voit dans la possibilité de perdre son emploi, ses amis et son identité.
EMPIRE OF DIRT de Peter Stebbings
Comme beaucoup de familles autochtones, Lena Mahikan a grandi dans le cycle de la violence. Son père, un survivant des écoles résidentielles, était alcoolique jusqu’à son suicide lorsque Lena avait 10 ans. Sa mère, son aînée de 14 ans seulement, se tourne vers les machines à sous. Avant ses15 ans, Lena était enceinte et avant de donner naissance, elle se fait mettre à la porte par sa mère. Le cycle se poursuit et Lena assiste, maintenant impuissante, à la perte de contrôle de sa fille Peeka sur la vie, et qui se retrouve à l’urgence suite à une surdose. Comme dernière tentative de survie, Lena décide de rentrer chez elle et de faire face à sa propre mère et au passé auquel elle a désespérément essayé d’échapper.
SIDDARTH de Richie Mehta
Après avoir envoyé à son fils Siddath âgé de 12 ans au travail, Mahendra (un wallah qui répare les fermetures éclair dans les rues) se sent soulagé — ses charges financières s’atténuent. Mais quand Siddharth ne revient pas à la maison, Mahendra apprend qu’il a possiblement été enlevé par les trafiquants d’enfants. Avec peu de ressources et aucune connexion, il voyage d’un bout à l’autre de l’Inde à sa poursuite, dans l’espoir que toute la force arbitraire qui lui a enlevé son enfant le lui rendra sain et sauf.
STAY de Wiebke von Carolsfeld
Stay traite de gens à la croisée des chemins, luttant pour se trouver un foyer. Abbey se trouve amoureuse de Deermot, un professeur déshonoré qui s’est réfugié dans le pays sauvage du Connemara. Leur existence heureuse est bouleversée quand Abbeu apprend qu’elle est enceinte et Dermot refuse de considérer la paternité.
VANGUARD
ASPHALT WATCHES de Seth Scriver et Shayne Ehman
Asphalt Watches est une histoire vécue. C’est une animation long-métrage basée sur un voyage en auto-stop réel qu’ont pris les deux réalisateurs, Shayne Ehman et Seth Scriver en l’année 2000. Le film raconte le voyage hilarant et étonnant de Bucktooth Cloud et Skeleton Hat alors qu’ils se déplacent vers l’Est canadien.
GERONTOPHILIA de Bruce LaBruce
Lake, âgé de 18 ans, a une mignonne petite amie activiste, mais découvre un jour qu’il a une attirance inhabituelle pour les personnes âgées. Le destin conspire à lui décrocher un travail d’été dans une maison de repos où il développe une relation de tendresse avec M. Peabody. Constatant que les patients sont surmédicamentés pour en faciliter la gestion, Lake décide de le sevrer de son médicament et de l’aider à s’échapper, ayant pour résultat un voyage drôle et sincère qui solidifie leur lien. Le toujours provocateur Bruce LaBruce est de retour avec une nouvelle comédie romantique (en quelque sorte).
MASTERS
TRIPTYCH (TRIPTYQUE) de Robert Lepage et Pedro Pires
Triptyque est une saga urbaine contemporaine qui raconte l’histoire de Michelle, une libraire schizophrène ; Marie, une chanteuse et actrice ; et Thomas, un neurologue allemand. Ces trois vies deviennent le lieu principal d’identité personnelle et d’émotion, avec leurs nombreuses manifestations, variations et implications, par le biais du développement intérieur de chaque personnage et un désir brûlant pour l’auto-expression.
