Alejandro González Iñárritu en négo pour diriger un LIVRE DE LA JUNGLE pour Warner

Voilà donc un concurrent à l’autre projet d’adaptation en live action du classique de Rudyard Kipling, produit par Disney et dirigé par Jon Favreau.

L’avantage d’une œuvre dont les droits sont tombés dans le domaine public ? Tout le monde peut s’atteler à une adaptation. Et bizarrement, à chaque fois, divers studios ont la même idée en même temps. Rien que ces dernières années, on a eu deux Blanche Neige (déjà sortis), divers Magiciens d’Oz (dont un seul a trouvé le chemin des salles, celui de Sam Raimi), plusieurs Peter Pan en développement (dont le dernier en date, PAN, sera réalisé par Joe Wright)… Idem pour LE LIVRE DE LA JUNGLE, adaptation du classique de Rudyard Kipling sur lequel se tirent la bourre Disney et Warner.

Disney, qui a déjà porté le bouquin sur grand écran dans un dessin animé mythique, avance bien puisqu’elle a récemment engagé Jon Favreau pour diriger sa version live action et a fixé la date de sortie à octobre 2015. Mais Warner, qui bosse depuis quelque temps déjà sur sa propre version en prises de vues réelles – avec Steve Kloves, scénariste de HARRY POTTER, aux manettes – n’a pas dit son dernier mot.

Il fut un temps où Kloves devait assurer l’écriture et la réalisation de ce LIVRE DE LA JUNGLE estampillé Warner mais les choses changent. Kloves n’assurera au final que la production tandis que sa fille, Callie écrira le scénario. Quant à la réalisation, elle serait confiée à… Alejandro González Iñárritu. Le réalisateur mexicain serait en effet en négociations. Soit un changement assez drastique dans la carrière du bonhomme, davantage habitué aux drames bien tragiques, de AMOURS CHIENNES à BIUTIFUL en passant par 21 GRAMMES ou BABEL. Iñárritu a récemment dirigé BIRDMAN, comédie noire sur un acteur connu pour avoir campé un super-héros et qui tente de ressusciter le personnage dans un spectacle. Pour le moment, ce LIVRE DE LA JUNGLE n’a pas de planning de production. Celui de Disney / Favreau a donc encore l’avantage. Mais jusqu’à quand ?

Source : Variety