Interview / Le Palmashow : pour l’humour du risque ?

29-10-2016 - 16:07 - Par

Interview / Le Palmashow : pour l’humour du risque ?

Auteurs de sketchs cultes sur Internet et à la télévision, le Palmashow ose débarquer au cinéma avec une épopée burlesque en pleine Seconde Guerre mondiale : LA FOLLE HISTOIRE DE MAX & LÉON. Un pari à l’opposé des standards de la comédie française contemporaine.

Cet entretien a été publié dans le magazine Cinemateaser n°58 daté octobre 2016

 

jbarreIls s’appellent Grégoire, David et Jonathan. Ce sont les idoles des jeunes. À défaut d’être un véritable boys band, le Palmashow, c’est plutôt la rencontre entre deux auteurs-acteurs (Grégoire Ludig et David Marsais) et un fidèle réalisateur (Jonathan Barré). Avec leur humour parodique, souvent mordant et hyper attachant, ils ont fait les beaux jours d’Internet puis de la télévision. La hotte pleine de personnages et de répliques devenus cultes, ils auraient pu envisager un passage sans trop d’efforts vers le grand écran. Mais leur univers est tellement plein de cinéma qu’ils ont eu envie de s’offrir une véritable épopée burlesque, ambitieuse et vraiment poilante, en pleine Seconde Guerre mondiale : LA FOLLE HISTOIRE DE MAX & LÉON. Osé, sans concession et totalement ovniesque dans le paysage de la comédie française, ce premier long-métrage est un hommage assumé à l’humour tous azimuts des Nuls et des Inconnus, avec lesquels ils ont grandi. Quand on les rencontre, ils sont entre deux trains, sur le départ pour des avant-premières dans toute la France. Une véritable tournée marathon à la rencontre d’un public de jeunes (et de moins jeunes) qui les adulent et connaissent leur univers par cœur. Avec ce film, le Palmashow a pris un risque. Mais sera-t-il payant ? Discussion avec un trio qui a l’élégance de prendre l’humour au sérieux.

 

Vous êtes en pleine tournée province. Vous avez les premiers retours sur le film. Comment vous sentez-vous ?

David : Ça va, le stress redescend un peu.
Jonathan : Oui. On est contents de pouvoir montrer le film aux gens. Les réactions sont plutôt très positives. Les gens sont étonnés. C’est ce qu’on voulait.
Grégoire : On sait que les gens nous attendent au tournant. Pas tant ceux qui ne nous aiment pas d’ailleurs. Eux, ils s’en foutent de ce qu’on fait. Mais les autres, ceux qui nous aiment bien : eux, ils seront sans pitié. On aurait eu tort de croire que parce qu’on a des gens qui aiment nos sketchs, ils allaient forcément nous suivre dans ce projet. C’est différent. Il faut aussi aller les chercher.
Jonathan : Moi j’avais peur que ‘les fans’ soient déçus. Beaucoup auraient sûrement aimé qu’on fasse ‘Gaspard et Balthazar, le film’. On arrive avec autre chose.
David : Et tant mieux. Parce qu’on n’a pas envie de parler uniquement à ceux qui nous connaissent. Je suis content de voir qu’il y a des familles dans la salle. Tu vois le père qui accompagne les ados, qui fait un peu la gueule au début et qui petit à petit se marre vraiment. On en a eu plusieurs qui sont venus nous dire qu’ils ne s’attendaient pas à se marrer autant. Ça fait plaisir. C’est pour ça qu’on a fait ce film.
Grégoire : Les gens sont contents qu’on ne se soit pas foutu de leur gueule, je crois. On a fait un vrai film. Pas un sketch à rallonge.

maxleon-exergue1Vous n’avez jamais eu l’intention de transformer un de vos sketchs en film ? David : C’est impossible. L’écriture sketch n’a rien à voir avec celle d’une comédie. Les personnages qu’on a créés, ils fonctionnent sur deux ou trois minutes avec des effets comiques très forts, immédiatement reconnaissables. C’est de la caricature. Essayez de regarder trois ou quatre sketchs d’un même personnage à la suite, vous ne tiendrez pas. C’est trop répétitif.

Il y a pourtant une grosse tradition américaine de décliner des personnages de sketch en comédie. WAYNE’S WORLD par exemple.
Grégoire : C’est propre à l’humour américain. Le public accepte plus facilement que nous, je crois, un univers hyper caricatural en comédie. Ça fait partie de leur ADN comique.
Jonathan : Le problème, c’est que pour nous, c’est de la caricature. Mais en fait, je crois que ces films comme ceux de Mike Myers ou Will Ferrell, sont tellement proches de la réalité que ça ne les choque pas. Nous, on trouve ça absurde, eux ils vivent dedans.

C’était une évidence pour vous de passer au long-métrage ?

Grégoire : Oui. Je crois que ça a toujours été dans notre tête dès le début du Palmashow. Évidemment, c’est un cheminement. J’ai l’impression que nos sketchs, le web, la télé nous ont vraiment permis de muscler notre écriture pour qu’enfin on ose se lancer au cinéma.
David : On n’a pas voulu se presser. Mais on savait où on allait.
Jonathan : Beaucoup de leurs sketchs tournent autour d’univers cinématographiques. Donc en tant que réalisateur, c’est un bonheur. On adore la parodie. Je crois que ça a été un moyen pour nous de nous rapprocher petit à petit du grand écran.
Grégoire : On assume complètement que LA FOLLE HISTOIRE soit pleine de références. LA GRANDE VADROUILLE, LE JOUR LE PLUS LONG, PAPY FAIT DE LA RÉSISTANCE, même LE SOLDAT RYAN ! On n’avait pas envie de proposer aux gens un téléfilm. On voulait vraiment faire un film de cinéma, avec de l’ambition, une vraie histoire, des vrais enjeux, tout en faisant marrer les gens.
David : Dit comme ça, on a l’impression qu’on a fait un putain de blockbuster ! Il y a un truc aussi très familial dans notre manière de travailler. On bosse ensemble, on tâtonne. On a de l’ambition, ça c’est sûr, mais on essaie de faire les choses à notre rythme et à notre manière. C’est ce qui fait, je crois, qu’on reste cohérents.
Jonathan : Tu ne peux pas, aujourd’hui, aimer autant le cinéma que nous, et arriver avec un film que t’as fait sur le coin d’une table. On aurait vraiment l’air d’escrocs.

maxleon-pic1C’est difficile de dire exactement à quel genre appartient LA FOLLE HISTOIRE. C’est une parodie ? Une comédie ‘débile’ ? Un film de guerre loufoque ?
Grégoire : Pour nous, c’est très clair.
C’est une comédie d’aventure à l’ancienne mais moderne.
David : Et atypique ! Qui se passe dans l’univers du Palmashow ! C’est clair non ? (Rires.) Les gens nous renvoient toujours à des modèles et c’est normal. On nous dit : ‘Ah vous faites comme les Nuls et les Inconnus !’. Sauf que c’est quand même deux types d’humour très différents, non ? On a un peu pioché dans la satire façon Inconnus, dans l’humour absurde des Nuls mais on adore aussi le côté parodique des Z.A.Z. En France, on a besoin de classer les choses. Pourquoi Les Nuls et les Inconnus ont été aussi importants ? Parce qu’ils ne ressemblaient à personne d’autre et n’ont jamais essayé de le faire.
Jonathan : Ça fait peut-être hyper prétentieux de dire ça, mais je nous compare souvent aux Simpsons. C’est une vraie critique de l’Amérique mais avec plein de délires méta, de digressions absurdes, d’inventions hyper créatives. Ils ne se contentent jamais de la satire. Il y a toujours un truc un peu barré en plus. Nous, c’est ce qu’on essaie de faire. On se moque de la France et des Français en essayant d’être inventif.
Grégoire : On aurait pu faire un film qui se passe aujourd’hui. Honnêtement, ça nous aurait demandé moins de boulot. Un film sur les trentenaires qui galèrent entre Tinder, Instagram, leur meuf et le métro, il en sort toutes les semaines. Si c’est pour faire le même film que tout le monde, aucun intérêt.
David : C’était évident pour nous de faire un film de genre. On aime trop ça.
Jonathan : On voulait essayer de faire en France ce que fait Edgar Wright en Angleterre.
Grégoire : Sauf qu’en France, on te dit que c’est con ce genre de projets ! On te regarde de haut.
Jonathan : Je ne sais pas si c’est vrai. Peut-être que c’est parce qu’on se dit ça que les gens n’osent pas. Il y a un public qui aime ce type de comédies, ici. En tout cas, c’est ce qu’on croit.
Grégoire : Le problème, c’est que la moitié des comédies qu’on produit en France serait bien meilleure et plus drôle sous forme de séries.
David : C’est pour ça qu’on est tout de suite parti sur un film d’époque, avec des costumes, sous forme de road trip avec des paysages différents. Un truc qui ait l’ambition du cinéma.
Grégoire : Quand tu vois DUMB & DUMBER, tu n’as jamais l’impression que ça se passe en bas de chez toi. C’était notre référence.

Vous vous attaquez à une période ‘compliquée’ de l’Histoire française et vous n’y allez pas en douceur.
Y a-t-il un côté provoc dans cette satire de la France collabo ?
Jonathan : C’est ce que j’aime le plus dans leur scénario. Ce n’est pas un film de guerre sous l’Occupation. On n’y voit quasiment pas les nazis. C’est un film sur des personnes banales qui ont des réactions pas très héroïques. C’est très humain. C’est pour ça qu’on s’identifie immédiatement à eux.
Grégoire : On n’est pas dans la provoc. Ce n’est pas du tout l’humour qui nous intéresse. On n’est pas des donneurs
de leçons.
David : Si on est un peu honnêtes, on est tous des Max & Léon. Quand c’est la merde, c’est humain d’avoir envie de se barrer, de se planquer. On n’a jamais fait le film dans un sens politique mais je crois qu’en fait, il l’est un peu. On se marre du communautarisme. C’est un truc qui revient toujours chez nous. Nos deux héros ne sont pas des futés ok, mais ils ont un bon sens humain. Ils gueulent, ils disent des conneries mais ils finissent toujours par avoir la bonne réaction. C’est un peu la vision qu’on a de la France aujourd’hui.
Grégoire : C’est des mecs moyens. On aime les mecs moyens. On a fait un film centriste, les gars !

maxleon-exergue2Vos sketchs sont devenus cultes avec des phrases qu’on se répète. On court après ce genre d’effets quand on écrit un film ?
David : Vraiment pas. Autant, le format sketch demande tellement d’efficacité qu’au bout d’un moment, il y a une technique d’écriture qui se met en place, autant là…
Grégoire : En ce moment, on écoute le public pendant les projections. Et on est toujours surpris. Il y a des gags qu’on adore et on était sûrs qu’ils feraient marrer les gens. Et finalement, ça ne prend pas. On se dit qu’on l’a raté. Et puis à une autre projo, le public va se marrer. Faire de la comédie, c’est forcément angoissant parce que c’est hyper aléatoire.

Le film est une vraie machine à vannes. Pourquoi ce rythme aussi soutenu ?

Grégoire : Pardon mais j’aime pas du tout le terme de ‘vanne’. Nous, on essaie de faire tout sauf de ‘la vanne’. Pour nous, c’est ce qui fait que la comédie française patine. Les mecs cherchent la punchline, le bon mot avant de trouver une histoire et des personnages. Moi, ça me déprime. Je déteste les films où tu sens que les mecs n’ont rien à raconter et se contentent d’aligner les punchlines. On les imagine en train de se dire ‘T’ain ce film, ça va être des barres !’. L’enfer…
Jonathan : C’est un truc contre lequel on se bat. On essaie de créer des situations drôles, des échanges de répliques, des personnages. Pas juste trois vannes qui se suffisent à elles-mêmes. Aujourd’hui, tu vas voir une comédie française au cinéma, t’as que ça. Des pauvres vannes que tu pourrais entendre dans la rue ou quand t’es dehors avec tes potes.
David : C’est pour ça qu’on a besoin de créer des personnages et qu’on préfère la comédie de situations. On fait du gag, pas de la vanne. Quand tu vois LA GRANDE VADROUILLE ou LA 7e COMPAGNIE, ce n’est jamais de la vanne. C’est toujours des situations. Pareil avec LE PÈRE NOËL EST UNE ORDURE. Ça manque vraiment, aujourd’hui. C’est pour ça que le film paraît peut-être anachronique.

Vous êtes totalement à contre-courant des comédies françaises qui marchent actuellement, comme FIVE ou PATTAYA.

Jonathan : On se revendique assez old school, ouais !
Grégoire : C’est pour ça que les gens ne savent pas où nous ranger. On fait des sketchs, des clips, des chansons. Déjà, c’est le bordel. Mais surtout, on a refusé plein de projets. Les types arrivaient vers nous en disant : ‘Voilà le scénar, c’est des barres ! Ça va cartonner !’. Nous, on part dans l’autre sens. Les producteurs ont du mal à comprendre que ce n’est pas parce qu’on fait de l’humour qu’on a envie de faire des grosses comédies à vannes. Je crois qu’aujourd’hui les types ne savent même plus si c’est vraiment drôle ou pas. Ils voient trois punchlines dans le scénario et c’est vendu.
David : On doit passer pour hyper prétentieux mais on assume. On n’a pas envie de faire ces comédies-là. Ce n’est pas notre univers, les autres le font bien mieux que nous.
Jonathan : J’adore Edgar Wright parce que j’ai vraiment l’impression qu’il fait les films pour le spectateur qu’il est. Nous, on veut faire des comédies qu’on irait voir en salle.

maxleon-exergue3Vous vous revendiquez des Nuls et des Inconnus. Ce sont des modèles indépassables ?
David : Indépassables mais surtout marquants. Ils ont amené quelque chose qui n’existait pas avant. On ne cherche pas à se comparer bien sûr. On est très fans, d’ailleurs on les remercie au générique du film, parce qu’on a vraiment grandi, comme beaucoup, avec cet humour.
Grégoire : Il y a des références cachées dans le film. Pour les connaisseurs, des clins d’œil à des sketchs d’eux qu’on adore. Mais c’est vraiment planqué !

À vous écouter, on a l’impression que vous avez fait le film dans une totale liberté. C’est vraiment le cas ?
Jonathan : Oui et c’est grâce à Christophe Lambert (guest-star du film, ndlr). Il y a quelques années, il nous a contactés en disant qu’il voulait investir dans la production et nous a proposés de monter une boîte. Blagbuster est né et grâce à ça, on a pu faire MAX & LÉON comme on le voulait.
Grégoire : Personne ne nous a dit comment on devait faire un film. Si ça marche, on pourra être très fiers de nous parce que ça nous ressemble à 100%. Et puis si ça se plante, eh ben… on chialera tous ensemble.
David : Je crois que c’est la première fois qu’on ne sait pas où on va. Avec Internet, on avait une réponse immédiate, les gens aiment, détestent… Pareil pour la télé. Là, c’est le mystère.

À l’heure où nous discutons, le film est prévu pour sortir sur 600 copies sur toute la France C’est un gros pari…
Grégoire : On ne s’en rend pas trop compte.
Jonathan : On sort sur autant de copies que DOCTOR STRANGE, je crois. (Ils éclatent de rire)
David : Ah ouais. J’imagine la gueule des Américains dans leur bureau. ‘What is it LA FOLLE HISTOIRE DE MAX & LÉON ? Fuck you french guys !’… Bon si ça se trouve la semaine suivante on va retomber à 200 copies hein ! Mais ça prouve que StudioCanal nous fait confiance. Ne serait-ce que pour l’affiche. Ça ne correspond pas du tout aux codes de la comédie. On a voulu marquer l’hommage aux films d’aventure des 80’s.
Grégoire : Pour nous, c’est ça une affiche de cinéma. Et ce n’est pas parce que le film est une comédie qu’il doit s’excuser d’être au cinéma !
Jonathan : Le fait de faire une affiche dessinée, ça permet aussi de faire comprendre le côté cartoon du film. On est tous les trois très marqués par la bande dessinée. On a vraiment essayé de créer un film comme on les a aimés, gamins, au cinéma ou à la télé.

maxleon-pic2À quel moment aurez-vous l’impression d’avoir ‘réussi’ votre pari ?
Grégoire : Si les gens sortent en nous disant avec le sourire ‘Vous êtes vraiment trop cons !’, je pense qu’on aura fait ce qu’on voulait faire ! C’est le plus beau compliment qu’on puisse nous faire. On revendique la connerie !
David : On aimerait bien que ce premier film nous laisse l’opportunité de pouvoir en faire un deuxième. Un succès d’estime, ça nous plairait bien. Mais on sait une chose, par contre, c’est qu’on prendra le temps. On fonctionne à l’ancienne nous, à notre rythme. Parfois on se dit qu’on n’a plus rien à dire, plus d’idées de sketchs et puis Greg voit une pub à la télé, nous envoie un texto, on regarde, ça nous fait marrer et il y a plein d’idées qui débarquent. C’est pareil pour un film. Faudra trouver l’idée qui nous donne envie de nous amuser.

Cette liberté, vous pensez pouvoir la garder ?
Grégoire : Je pense, oui. Il y a un truc qui nous unit, c’est qu’on sait ce qu’on ne veut pas faire. On nous a déjà proposé des projets bien pourris, qui auraient pu rapporter pas mal. Et on a refusé sans hésiter.
David : Un mec nous avait proposé de refaire la série des GENDARMES À ST TROPEZ ! Non mais sérieusement…
Grégoire : Ils se sont dits : ‘ces mecs, ils font des blagues, on va leur mettre un uniforme et ce sera ‘gol-ri’ !’. À un moment, je crois qu’on a trop de respect pour la comédie pour accepter un truc comme ça.
David : Le type qui te regarde et qui te dit ‘Bah, toi tu vas faire De Funès !’, tu le regardes, tu soupires et tu te casses.
Grégoire : La comédie en France, c’est vraiment devenu le cousin relou dans les mariages. C’est sympa cinq minutes, mais après t’en peux plus. Tout va trop vite. On fait plus des films, on fait des ‘projets’. ‘On a tant pour faire un film. On va prendre lui et lui parce qu’ils sont connus. On écrit deux ou trois situations vaguement marrantes et hop on tourne.’ Les chaînes formatent beaucoup aussi. Le fameux film de prime-time ! Je trouve que les films manquent de jeu et d’enjeux. ‘Comique’ aujourd’hui, ça a pris un côté hyper péjoratif… Moi j’aime bien l’idée d’être autant un comique qu’un comédien.
David : La comédie populaire ne marche plus. Elle est trop fabriquée pour être honnête. Heureusement, j’ai l’impression que de plus en plus, il y a des auteurs qui reviennent avec une envie de faire rire sincère. SAINT AMOUR de Kervern et Delepine, je trouve ça génial.
Jonathan : LA LOI DE LA JUNGLE d’Antonin Peretjatko. Ça fait longtemps que je ne m’étais pas autant marré au cinéma. Le mec invente des trucs. C’est autre chose que tous ces téléfilms avec des comiques de luxe. Il y en a marre de faire croire que la comédie, c’est pour les tubés.

 

LA FOLLE HISTOIRE DE MAX & LEON
Sortie le 1er novembre

 

 

 

 

 

 

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