Difficile de marketer un film de monstre dont l’intérêt repose en majorité sur… son monstre.
Faut-il faire comme DISTRICT 9 et montrer la bête très tôt dans la campagne de comm’ ? Ou faut-il faire comme CLOVERFIELD et laisser le spectateur fantasmer à outrance ? Cette dernière méthode a porté ses fruits, surtout parce qu’elle était inédite et accompagnée d’un marketing viral très joueur, voire dantesque. Et que MONSTERS opte pourtant pour la rétention d’informations, ça nous laisse froids.
Généralement, on est assez client des communications malines mais MONSTERS ne pourra pas éternellement se reposer sur sa réputation de « nouveau DISTRICT 9″… À moins que le film soit encore plus malicieux que cela et ne dévoile jamais ses vilaines bestioles ? Ah ! Pensez PREDATOR dans ses trois premiers quarts…
Pour le pitch, sachez que MONSTERS déroule l’invasion d’extraterrestres sur Terre et la course à la survie d’un journaliste et d’une touriste face à des bestioles particulièrement violentes. Le film a été réalisé pour 15.000 dollars par Gareth Edwards.
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