Il mêle un réalisme tout britannique au surnaturel et à la politique. Il serait le nouveau rejeton parfait de l’ »elevated horror » si lui-même ne trouvait pas ce terme un peu snob à l’égard de ce cinéma de genre qu’il aime tant. En racontant dans HIS HOUSE l’expérience et la douleur psychologiques de deux réfugiés soudanais dans une ville paumée d’Angleterre, Remi Weekes impose un cinéma mutant et spectaculaire. Portrait d’un réalisateur très prometteur.