Paris Hilton doit-elle rembourser son cachet ?

03-05-2010 - 15:50 - Par

BANDEAUPARISHILTON

Non seulement Paris Hilton ne sert à rien, mais elle est tenue responsable de l’échec de l’un de ses précédents films. Si bien qu’il faudra sûrement qu’elle passe à la caisse.


PICPLEDGETHISC’est une histoire qui traîne mais une histoire charmante.

L’été dernier, Paris Hilton se voyait poursuivie par l’avocat d’une boîte de production, Worldwide Entertainment Group, en redressement judiciaire. Pourquoi ? Parce qu’en 2006, madame a refusé d’assumer certaines obligations de promotion, des interviews notamment, pour le bien de la comédie adolescente PLEDGE THIS ! Des manquements à ses devoirs qui auraient participé au box-office désastreux du « film », dans lequel WEG avait injecté de l’argent. La blonde mondaine a montré un certain laxisme à la sortie du DVD également.

Avec 2,9 millions de dollars de recette, le film n’a engendré aucun bénéfice et n’a ainsi généré aucun revenu pour la WEG. L’avocat de la compagnie a donc décidé de se retourner contre la bimbo en réclamant la modique somme de 8 millions de dollars de dommages et intérêts.
Le juge a ri, puisqu’il était hors de question que miss Hilton paie seule pour le four astronomique qu’a été cette comédie décérébrée… Le risque de jurisprudence était alors démentiel. Paris avait, de plus, témoigné de sa bonne volonté : d’après elle, elle avait fait son possible pour promouvoir PLEDGE THIS !, notamment en se rendant au festival de Cannes deux ans de suite (!) : « Si mon nom est associé à un produit, je veux que celui-ci soit le plus gros possible ».
Personne ne remet en doute la soif de succès de Paris Hilton, mais sa bêtise, ça, c’est moins sûr. Au procès, la bimbo avait statué que rien dans son contrat ne l’obligeait à venir à la première du film en octobre 2006.

PICHILTONEn revanche, l’affaire est rejugée ces temps-ci, sans la présence de l’héritière trop occupée à faire du shopping, car l’avocat réclame qu’elle rembourse une partie de son salaire. Puisque l’idée des dommages et intérêts a été abandonnée, l’avocat de WEG estime qu’elle doit rembourser une partie du million de dollars perçu pour sa prestation dans PLEDGE THIS ! Et plus exactement, un pourcentage de ce qui lui a été versé pour qu’elle assure la publicité du film lors de sa sortie en salle et en DVD.

Le juge doit désormais estimer la valeur approximative de ses apparitions promotionnelles, mais aussi celle des évènements promo auxquels elle a refusé de participer : « La question », dit-il, « c’est ‘quel est le prix estimé de ce qu’elle a fait ?’ Parce qu’elle a bien dû faire quelque chose pour la promo du film… Comment je peux quantifier ça, moi ? »

Devant l’enfer comptable qui se présente, le juge n’a pas pu indiquer quand il serait en mesure de rendre son verdict.

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