J. Edgar Hoover : le biopic

02-03-2010 - 10:20 - Par

BANDEAUJEDGARHOOVER

Le fondateur du FBI, récemment portraitisé dans PUBLIC ENEMIES par Billy Crudup, fera l’objet d’un biopic made in Universal.


Le PUBLIC ENEMIES de Michael Mann, tirant le portrait du criminel John Dillinger, dessinait tout aussi finement l’expansion du FBI (le Federal Bureau of Investigation, précédemment nommé Bureau of Investigation) sous la régence de J. Edgar Hoover, premier président du bureau tel qu’on le connaît aujourd’hui. J. Edgar Hoover est sûrement l’homme de loi le plus connu des USA, étant resté 48 ans à la tête du BOI et du FBI, sous 8 présidents différents, en tant que fer de lance de la guerre contre le banditisme et le communisme.

Aujourd’hui, Universal et Imagine Entertainments (boîte de production de Ron Howard) lancent officiellement HOOVER, le biopic de J. Edgar Hoover. Ils ont confié le scénario à Dustin Lance Black et c’est bien là le pendant le plus intéressant de ce projet.

PICDUSTINDustin Lance Black, c’est le scénariste oscarisé en 2009 pour MILK, le biopic de l’activiste des droits des homosexuels Harvey Milk. Élevé chez les Mormons, Dustin se révèle homosexuel et, en conséquence du conflit que cela engendrait avec sa religion, milite aujourd’hui pour l’acceptation sociale et personnelle de l’homosexualité. Un combat personnel qui pourrait alors devenir la clé de HOOVER : J. Edgar Hoover était soupçonné dans les années 40 d’entretenir des liaisons avec des hommes et de se travestir en femme à l’occasion. Une réputation qui mit en danger son poste à la tête du FBI… La mafia l’aurait fait chanter, ce qui aurait adouci considérablement sa traque des têtes du crime organisé. Et les Russes auraient également prévu une vindicte contre lui au plus fort de la guerre froide.
À la mort d’Hoover, son amant présumé et n°2 du FBI, Clyde Tolson, hérita de la maison et du drapeau qui ornait le cercueil du président du FBI.

PICMALEDICTIONEDGAR2Devrons-nous nous attendre à un portrait plus personnel que politique avec Dustin Lance Black au stylo ? Sûrement. On voit déjà la polémique pointer le bout de son nez aux USA…

En 2005, le cinéma avait déjà failli produire un biopic sur Hoover, une bio polémique et radicalement noire : Marc Dugain, avait édité « La Malédiction d’Edgar », portrait d’un homme parano et diabolique, à l’homosexualité mal assumée (ce sont les mots du Parisien, à l’époque) et en avait obtenu le prix Simenon. Pathé et Jean-Jacques Annaud en avaient acheté les droits pour une adaptation cinématographique.

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