Ça coince encore pour LONE RANGER

02-09-2011 - 08:42 - Par

Faudrait pas pousser Verbinski dans les orties quand même… Et y a pas que le réalisateur qui le pense, y a Johnny Depp aussi.


« Débranché » il y a peu par Disney, LONE RANGER traverse une phase compliquée. Budgété récemment à plus de 240 millions de dollars, le western de Gore Verbinski, adapté d’un serial culte aux USA, a vu son scénario modifié pour qu’il coûte moins cher. Puis Verbinski et Bruckheimer se seraient assis sur une partie de leur cachet pour encore réduire le budget mais Disney espère que le film ne coûte plus que 200 millions avant de le lancer.

Et aujourd’hui, ça avance, bien que ça coince encore… Bruckheimer vient de tendre aux exécutifs de la major un script budgété à 215 millions de dollars. En retour ? La soupe à la grimace car c’est 15 millions de plus que Disney espérait. Selon Deadline, Verbinski souhaiterait arrêter de couper dans le lard, craignant de ne pas faire au final le film qu’il voulait faire à la base. Prêt à tout arrêter, Verbinski ? Ce serait dommage. Des sources affirment à Deadline que si le réalisateur claque la porte, Johnny Depp (qui a tourné 3 PIRATES DES CARAÏBES et RANGO avec lui) claquera la porte aussi… Ce qui, peu ou prou, enterrerait le projet… Johnny Depp est une valeur sûre du box-office et jamais le film ne pourrait atteindre une rentabilité décente pour Disney sans lui. Si bien que ces mêmes sources avouent que LONE RANGER ne verra pas le jour chez Disney sans la star. Alors, suffit-il de rendre le scénario moins cher à produire ? « Ce n’est pas forcément à propos d’un budget qu’on essaie d’atteindre, avoue la source. Aujourd’hui, les discussions tournent autour de la vision qu’on a du film et de ce que cette vision peut coûter ». Trouver le bon équilibre entre le blockbuster séduisant et quali, le budget raisonnable et les attentes de rentabilité, tel est donc le dilemme actuel. « Dépenser 275 millions de dollars (le budget initial, ndlr) pour un western, peu importe qui en est la tête d’affiche, ça veut dire qu’il faut gagner un paquet de blé pour se rembourser, continue la source. Et Gore Verbinski est célèbre pour ses budgets outranciers ».

On rappelle que Verbinski a vu son BIOSHOCK annulé pour cause de scénario et de vision trop onéreux et qu’il s’est gravement engueulé avec Dick Cook, ancien patron de Disney, sur le budget de PIRATES DES CARAÏBES 3, largement dépassé…

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