Quelques images du Chat du Rabbin de Joann Sfar

Le film d’animation de Joann Sfar se dévoile enfin via quelques photogrammes révélés à l’American Film Market. A quatre mois et demi de la sortie, il était temps.

Avant de réaliser GAINSBOURG – VIE HÉROÏQUE, le dessinateur et auteur de BD Joann Sfar était connu pour sa série « Le Chat du Rabbin », vendue à 750.000 exemplaires en France et publiée dans 17 pays. Une œuvre aimée du public et adulée par la critique que Sfar, désormais énormément courtisé par le cinéma, a décidé de porter à l’écran lui-même (en collaboration avec Antoine Delesvaux), après avoir refusé nombre d’offres d’adaptation.

Un projet ambitieux lancé en 2007 juste après le succès de PERSEPOLIS, autre adaptation à succès d’une BD française, et bénéficiant de 12,5 millions d’euros de budget. Sfar, qui confiait à L’Express en 2008 sa volonté de « donner aux gens ce qu’ils ont aimé dans les livres, tout en racontant une nouvelle histoire », a co-écrit le scénario avec sa compagne Sandrina Jardel (co-auteur de l’autre série star de Sfar, « Petit Vampire ») en se basant sur les tomes 1, 2 et 5 de la BD.

Ayant demandé à ses dessinateurs de baser l’animation du film sur le langage corporel des acteurs et sur leurs mouvements en costume, Sfar a du coup engagé un casting voix assez impressionnant, fait d’acteurs solides et/ou bien connus du grand public. En VF, LE CHAT DU RABBIN mettra donc en scène François Morel dans le rôle du Chat (remplaçant ainsi Alain Chabat, un temps embauché), Maurice Benichou dans celui du Rabbin, Hafsia Herzi (Zlabya), François Damiens (Le reporter belge), Jean-Pierre Kalfon (Le Malka des Lions) ou encore Eric Elmosnino (le professeur Soliman), qu’il retrouve ainsi après GAINSBOURG.

Quant au synopsis, voici celui officiel fourni par le distributeur UGC : « Alger, années 1920. Le rabbin Sfar vit avec sa fille Zlabya, un perroquet bruyant et un chat espiègle qui dévore le perroquet et se met à parler pour ne dire que des mensonges. Le rabbin veut l’éloigner. Mais le chat, fou amoureux de sa petite maîtresse, est prêt à tout pour rester auprès d’elle… même à faire sa bar mitsva ! Le rabbin devra enseigner à son chat les rudiments de loi mosaïque ! Une lettre apprend au rabbin que pour garder son poste, il doit se soumettre à une dictée en français. Pour l’aider, son chat commet le sacrilège d’invoquer l’Eternel. Le rabbin réussit mais le chat ne parle plus. On le traite de nouveau comme un animal ordinaire. Son seul ami sera bientôt un peintre russe en quête d’une Jérusalem imaginaire où vivraient des Juifs noirs. Il parvient à convaincre le rabbin, un ancien soldat du Tsar, un chanteur et le chat de faire avec lui la route coloniale. »

Lors de l’American Film Market, plusieurs images du film ont été révélées, s’ajoutant au seul visuel jusque-là disponible (cf bandeau de cet article). LE CHAT DU RABBIN sortira en salles le 30 mars prochain. Cliquer pour agrandir.

Merci à Collider