À voir : DOG GONE SOUTH, que Tarantino associe à DJANGO UNCHAINED

Un court-métrage animé datant de 1950 que le cinéaste présente en avant-programme de son DJANGO UNCHAINED dans son cinéma de Los Angeles, le New Beverly.

S’il existe une salle de cinéma mythique encore en activité à Los Angeles, c’est bien le New Beverly, qui fut sauvé de la fermeture grâce à Quentin Tarantino lorsqu’il l’acheta en 2007. Depuis, s’il n’assure pas la gestion des lieux, il se permet quelques suggestions de programmation : après tout, c’est l’avantage d’avoir son propre cinéma. Et pour la diffusion de DJANGO UNCHAINED (sorti cette semaine aux Etats-Unis), il a décidé de diffuser le court-métrage animé « Dog Gone South » en avant-programme de son Southern vengeur sur l’esclavage. Un de ses meilleurs films à ce jour, que vous pourrez découvrir en salles le 16 janvier prochain. Mais l’on s’en reparlera en temps et en heure.

« Dog Gone South » étant disponible sur le site russe de partage vidéo VBox7 (via Badass Digest), nous en profitons pour le relayer, afin que vous aussi puissiez le voir avant de découvrir DJANGO UNCHAINED. Réalisé par Chuck Jones en 1950 et interprété vocalement par le mythique Mel Blanc (créateur des voix de Bugs Bunny, Daffy Duck ou encore Speedy Gonzales), ce Merrie Melodies Warner met en scène Charlie Dog qui, en quête d’un foyer et d’un maître, tente d’infiltrer la plantation du Colonel. Il lutte alors pour l’affection de ce dernier et s’oppose au bulldog Belvedere. Si DOG GONE SOUTH n’a pas de rapport direct avec DJANGO UNCHAINED, on notera tout de même la ressemblance physique entre le Colonel et Big Daddy, personnage que campe Don Johnson dans le film de Tarantino. On notera aussi l’ironie sardonique avec laquelle DOG GONE SOUTH décrit l’esprit extrêmement régionaliste des Sudistes, ennemis jurés des Yankees du Nord. Soit les deux factions s’étant opposés durant la Guerre de Sécession déclenchée par les états du sud lorsqu’Abraham Lincoln refusa d’étendre l’esclavage (avant de l’abolir juste avant la fin de la guerre).

Seul problème : le lecteur n’est pas un foudre de guerre. On vous conseille donc de laisser charger la vidéo dans son intégralité avant d’appuyer sur le bouton play.